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jueves, 4 de octubre de 2012

BIDI


BIDI

29 septembre 2012
Eh bien, BIDI est avec vous. Je vous salue et nous allons poursuivre, si vous le voulez bien, nos discussions. Alors, j'écoute ce que vous avez à me soumettre, à demander.
Question : étant Absolu sans forme, en a-conscience, comment pouvez-vous communiquer avec nous à travers ce canal ?
Ceci, je l'ai déjà dit : c'est un principe qui correspond à quelque chose qui pourrait ressembler à ce que vous pourriez nommer, de là où vous êtes, un mécanisme d'ultra-temporalité. Il existe des connexions possibles qui shuntent, en quelque sorte, la boucle de l'espace-temps, qui permettent d'échapper à l'Illusion de la personne, tout en ayant été une personne, communiquant depuis cet espace-temps particulier, à ce temps-ci. La problématique est que tu considères, comme toujours, que la linéarité est inexorable, que la localisation (au sein d'une personne, d'un sujet) est inexorable. Ceci ne concerne que la conscience, qu'elle soit limitée, séparée ou Unifiée. Tu essayes de te représenter des mécanismes de fonctionnement qui n'ont pas cours, au-delà d'une certaine limite, cette limite étant assimilable à l'Infinie Présence. Il n'y a donc ni linéarité, ni localisation, aucun mécanisme (au sens où tu voudrais l'entendre) concernant la possibilité d'un Absolu sans forme (et donc, au-delà de toute personne et de toute identité), de s'exprimer au sein du limité. Mais l'Absolu est bien au-delà de l'être, est bien au-delà du non-être. L'Absolu contient aussi bien la SOURCE que l'a-conscience, limitée ou non limitée, la manifestation et la non-manifestation. Au sein de l'Absolu, le temps, l'espace, la linéarité, n'existent pas. Seule la perception de ta propre conscience te limite dans les possibilités, aussi bien de compréhension que d'expérience de ce mécanisme. Mais il ne s'agit pas d'une entité existant, quelque part, au sein d'un espace ou d'une Dimension, venant s'exprimer par-delà les personnes, d'une personne à une autre personne. Cela ne fonctionne pas comme ça.

Question : quand on est dans les bras du Père, avec l'Amour du Père, où aller ?
As-tu déjà vu les bras du Père ? Quelle forme de représentation peut-il exister à travers ces mots, si ce n'est l'existence d'une limitation ?
S'arrêter dans les bras du Père, s'arrêter à la Fusion dans la Lumière, est encore un acte de la conscience et un état de la conscience. L'Absolu n'a que faire de cela. Bien évidemment, tu es libre de te reposer dans ce que tu conçois ou appelles « les bras du Père ». Qu'est-ce que le Père et qu'est-ce que les bras du Père viennent faire là-dedans, si ce n'est une croyance ou une métaphore exprimée par ton cerveau. S'il s'agit d'un sujet, montre-le-moi. S'il s'agit d'un objet ou d'une part de ce sujet, décris-le-moi. Tu en serais bien incapable, te démontrant, par là-même, que ce que tu appelles les bras du Père, est soit un idéal, soit une sensation, soit une perception, mais nécessairement limité. Tu sous-entends, par là-même, qu'il y a un objectif à atteindre, séparé et extérieur à toi, nommé le Père. Montre-le-moi. Décris-le-moi.
Question : être dans les bras du Père peut être le Fils mais ça relève alors de la Dualité.
Mais l'Absolu n'a rien à voir avec la Dualité, ni avec l'Unité. Le Père et le Fils sont deux, ils ont besoin d'un troisième terme pour, à nouveau, être Un. Où est le troisième terme, décris-le moi, l'as-tu vu ?

Question : le troisième terme est l'Amour.
L'Amour est ce qui sous-tend la manifestation. Toute manifestation est un acte d'Amour. Toute manifestation est une séparation. Considérer qu'il y a un Père, un Fils, l'Amour, une identité ou une Fusion entre le Père et le Fils par l'Amour, est une Fusion avec la SOURCE. Cela peut confiner à l'auto-observation de la béatitude, retrouvée dans le dernier Samadhi. Mais cela n'est, en rien, Absolu. Tant qu'il existe une volonté de sensation, de représentation, d'identification, de personnalisation, il n'y a pas Absolu, même si cela est un idéal. Tant qu'il y a séparation, même sous-tendue par l'Amour, il y a manifestation, dans un temps, dans un espace, donné. Ce que je veux mettre en relief, c'est qu'il est extrêmement dangereux de donner des appellations non vécues par soi-même mais représentant, en quelque sorte, un idéal projeté. Tant qu'il y a identification d'un Père, d'une SOURCE, il y a une distance. La distance vient de l'identification, que cela soit à ta personne, projetant un idéal sur une autre personne ayant, pour toi, charge émotionnelle ou protectrice. Tant que ce genre de démarche n'est pas stoppée (par le questionnement, par la réfutation), il y a une acceptation, par convention, d'expressions de ce genre. Alors, que tu le nommes le Père, Brahma, Vishnou, quelle que soit l'appellation, dès qu'il y a appellation, il y a idéation, projection, séparation
. L'Absolu n'est en aucune manière concerné par ces jeux de manifestation car c'est, justement, dans l'état de a-conscience (quand il n'existe plus de manifestation, de monde, d'identité, de représentation, d'idéal, de but), que tu Es Absolu. Maintenant, bien sûr, chacun d'entre vous est libre de se contempler au sein d'une forme, d'adhérer à une autre forme ou à un autre idéal. Mais tant que cela existe, l'Absolu ne peut être, ou non-être. L'Absolu n'est pas cela.
Question : des vertiges liés à l'Onde de Vie signent sa remontée au Bindu ?
Qui a posé cette affirmation ? Le vertige, quel qu'il soit, ne peut en aucun cas être un témoin fiable de la montée de l'Onde de Vie parce que, quand l'Onde de Vie (ou le nectar des Dieux) est installée, en totalité, la conscience ne peut plus être identifiée à quelque corps que ce soit. Quels que soient les symptômes, les manifestations (il peut y en avoir de multiples), l'Absolu n'est pas concerné par cela. Le vertige n'est pas le témoin de l'Onde de Vie. Le seul témoin fiable, c'est que quand l'Onde de Vie s'est élancée et a traversé l'ensemble des sacs (de nourriture comme mental). Alors, la conscience devient d'abord Libre, en Ultime Présence ou en Êtreté, et ensuite elle s'établit, au-delà de tous les sacs, au-delà de tous les mondes et de toutes les Dimensions, là où rien ne peut être dit. Mais quel que soit le symptôme concernant quelque partie du sac, l'Absolu n'est en rien concerné par cela. Comme vous l'avez vécu, il existe de très nombreuses manifestations qui sont la résultante d'une rencontre entre ce qui est limité et enfermé, le sac mental et le sac de nourriture, avec (si je peux le dire ainsi) une part de vous qui n'est pas limitée. De cette rencontre résulte ce qui a été nommé la Conscience-Vibration, ou Lumière Vibrale. Mais il y a, encore, à ce moment-là, une distance entre la Lumière Vibrale et vous, parce que, justement, vous la percevez. La perception est liée, justement, à la présence des deux : de la rencontre entre le sac illusoire (de nourriture et mental), et le sac servant de véhicule, selon une Dimension donnée. La réappropriation du « Je Suis », lie la conscience illimitée à la conscience limitée. Mais aucune de ces deux consciences n'est Absolue. Aucun symptôme (concernant la conscience ou le sac de nourriture ou mental) n'est concerné par l'Absolu. L'Absolu avec forme est un mécanisme, au-delà de tout ce qui peut être décrit. Celui qui y est n'a besoin de rien parce qu'il y est, au-delà de tout être et de tout non-être.

Question : peut-il y avoir conjointement une montée de l'Onde de Vie et une descente du Manteau Bleu de la Grâce ?
Cela est fort possible.
Beaucoup de manifestations, liées à la Lumière Vibrale, peuvent impacter le sac de nourriture et le sac mental. L'ensemble de ce qui vous a été décrit (en particulier par les Anciens et les Étoiles) peut se retrouver actif, dans des temps successifs ou dans le même temps, selon l'œil de la conscience. Ces témoignages, inscrits dans le sac de nourriture et le sac mental, eux, sont des repères, mais tant que vous conservez ces repères, l'Absolu ne peut pas être établi.
Question : quelle est la différence entre le Corps d'Êtreté et le Corps Éthérique ?
Le Corps Éthérique est la première structure subtile, illusoire, doublant le sac de nourriture. Cet Éthérique-là est amputé, puisqu'il n'a pas la conscience et la capacité à aller au-delà de certaines limites. Le Corps d'Êtreté est une forme plastique, mobile, non identifiable, non fixée au sein d'une forme précise, servant de véhicule dans l'ensemble des strates intermédiaires, nommées Dimensions. L'interaction de cette forme mobile, avec le Corps Éthérique, traduit, en quelque sorte, une jonction entre deux niveaux de réalité illusoires. L'Absolu, toutes proportions gardées, pourrait représenter, en quelque sorte, un support non limité et non limitant, des formes plastiques et mobiles de toutes Dimensions.

Question : quand on ressent un trou noir dans le chakra du Cœur, dans toute la poitrine, faut-il le réfuter ou tomber dedans ?
Il faudrait d'abord que tu me dises ce que tu appelles un trou noir. Quelle en est ta perception, ta représentation ?

Question : un tourbillon, un peu comme les trous noirs des étoiles.
Tu y es déjà allé ?
L'Absolu ne peut être défini par une quelconque perception. Toute perception appartient à une expérience. Il existe, en quelque sorte, des espaces plus localisés pouvant être des préalables au passage dans ce non-état, qui n'est pas un passage, qui est l'Absolu. Ces différents témoins, non pas de l'état Absolu, mais pouvant indiquer une forme de préparation à cet état au-delà de tout état, peut être représenté par une perception (que cette perception concerne le Cœur, les orteils, le dos dans toutes ses parties) mais, comme je l'ai dit, tout cela n'est que du spectacle. Tant que tu restes dans l'observation (même des mécanismes les plus subtils), accompagnée même de la Joie la plus intense, il y a perception, il y a manifestation et l'Absolu ne peut Être. Parce que pour qu'il y ait perception et observation, il faut qu'il y ait un observateur. S'il y a un observateur, c'est qu'il y a encore un théâtre. C'est l'observateur qui doit disparaître, aussi. Donc, que cela soit un trou noir, que cela soit un Feu, que cela soit une Lumière, quelle que soit la perception, elle peut être, certes, le témoignage indirect d'un sens d'un chemin, d'une direction, mais tant qu'il y a chemin ou direction, l'Absolu n'est pas là, alors qu'il a toujours été là. Le seul obstacle sera toujours la personne, dans son enfermement, dans ses limitations, ou encore dans les mécanismes de la Supra-conscience ou Supramental. Tout ceci ne sont que des agitations, faisant croire à la conscience elle-même qu'elle se dirige vers un but. L'Absolu n'est pas un but. Il Est ce que vous Êtes, qui n'a jamais bougé, qui est présent en tout point et en tout centre, qui ne s'est jamais manifesté, qui ne s'est jamais identifié, ni même projeté. Le seul obstacle à l'Absolu, c'est vous-même, au travers de l'identité, au travers de la projection, au travers de l'idéal. Tant que la personne croit tenir quelque chose, elle est un obstacle à l'Absolu. Rappelez-vous : tout ce à quoi vous tenez, vous tient. Et je ne parle pas des liens et des interactions : je parle de votre propre conscience.
Question : j'ai l'impression que le trou noir doit mener au point zéro.
Mais tout ça, ce sont des concepts. Ce sont des idées. Ce sont des projections. Même si cela était juste et parfaitement juste, selon ton point de vue,
la problématique n'est pas d'avoir vu juste ou pas juste, mais de cesser de voir. S'oublier soi-même. Disparaître. Si tu veux connaître le Tout, alors sois Rien. Tant qu'il existe l'expression d'une représentation mentale, que tu appelles ça le temps zéro ou que tu m'en donnes l'équation, ne changera rien. Seul l'Absolu change le Tout. Et Être Absolu ne peut être présent que si, toi, tu disparais. Dès qu'il y a observation, description, comparaison, tu peux être sûr que ce n'est que du mental. Parce que le vécu de l'Absolu ne s'encombre d'aucune description et ne peut être décrit. Toute justification, toute image, toute perception, n'est qu'un obstacle à ce que tu Es. Je t'invite à relire ce qui concerne le théâtre. Toute représentation mentale, toute identification, toute analogie (fut-elle la plus adéquate et la plus justifiée) n'est, et ne représentera, toujours et en définitive, qu'un obstacle à ce que tu Es. Essaye de saisir que c'est toujours le jeu de la conscience. Que cela soit dans l'observation d'un paysage, que cela soit dans le vécu du paysage, au niveau Vibratoire, tout ceci ne représente que des projections, des extériorisations, que cela soit dans la conscience limitée ou illimitée. Ce n'est jamais une succession d'expériences, une succession d'observations. Ce n'est jamais le fait de croire parcourir un chemin, qui libère du chemin. Seul le « je Suis », seul le « je Suis Un », peut être un préalable. Mais le préalable n'est ni indispensable, ni obligatoire, ni le témoin d'une quelconque progression. Cela peut, tout au plus, représenter une impulsion à aller soit plus loin, puisqu'il n'y a pas de plus loin, c'est-à-dire arrêter de voir un chemin et de croire qu'il y a un chemin quelconque. L'évolution ne concerne que la personne et la personnalité. Mais jamais la personnalité ne trouvera d'issue, tant quelle existe.
Question : dans l'illustration de la pièce de théâtre, où se situent l'âme et l'Esprit ?
La personnalité est celle qui joue sur la scène. L'âme serait l'observateur qui se croit le destinataire de ce qui est observé, et d'un principe altéré d'une quelconque évolution, d'une quelconque amélioration. L'Esprit est l'ensemble du théâtre. L'Absolu, c'est le moment où il n'y a plus de théâtre. Tant que tu crois être tributaire, dépendant d'une âme, tu es enfermé. Tant qu'il existe un observateur, il y a une infinité d'expériences, qui ne peuvent jamais prendre fin. Or, tant que l'expérience n'a pas pris fin, l'Absolu ne peut être vécu, ni vu. L'âme est un intermédiaire. L'Esprit est un véhicule. Tout cela n'est qu'éphémère. Tant qu'il y a volonté (ou idée) concernant un corps, une âme et un Esprit, il y a limitation. La conscience, reliée à l'observation, est toujours tributaire d'une condition. Tant qu'il y a une condition, il n'y a pas Absolu.

Question : qu'en est-il de la relation entre Esprit et Ultime Présence ?
De la même façon que l'âme peut être tournée vers la matière, vers la matérialité ou vers l'Esprit, l'Esprit, de la même façon, peut être tourné (même si le mot n'est pas adapté), orienté, vers l'âme ou orienté vers les prémices de l'Absolu. Lors de l'orientation vers les prémices de l'Absolu, cela est l'Infinie Présence ou Ultime Présence. La Présence (ou le « je Suis », comme le « je suis Un ») traduit, en quelque sorte, la réunification des trois parts distinctes et illusoires : corps, âme, Esprit.

Question : la Dissolution, est-ce Être Tout, Rien, ou les deux à la fois ?
Tout dépend du point de vue où tu te places, de là où tu es, inscrit dans une forme, dans une conscience. Il faut être Rien, pour Être Tout : Rien, ici, insignifiant dans le sens, non pas d'une dévalorisation, mais d'une claire conscience de l'Illusion et de l'éphémère. La Dissolution, de ton point de vue et de là où tu es, est nécessairement le fait de n'être Rien. Tu es Rien, dès l'instant où tu as rejeté, comme dépourvu de sens, tout ce qui est illusoire, tout ce qui ne fait que passer
. Une pensée passe. Tu n'es pas tes pensées. Ta vie, même, passe. Tu n'es pas ta vie. Ainsi donc, le mécanisme de la Dissolution est bien plus que l'absence de séparation (comme cela est vécu dans la Fusion), mais, bien plus, un mécanisme que je qualifierais d'acceptation, après réfutation, de l'illusion. C'est avoir, réellement, changé de point de vue pour voir, réellement, les choses au-delà des sens, au-delà des idées et des pensées, pour ce qu'elles sont vraiment. De là où je suis, de mon point de vue, je peux être toute forme, toute Dimension, toute identification, comme absence totale d'identification ou d'identité. Mais il n'existe aucun moyen, pour ta conscience, comme pour ton cerveau, d'essayer de comprendre ce que cela est, ou d'envisager un quelconque mécanisme qui (conduisant le principe du questionnement, de l'enquête, de la réfutation) permet de voir clair. Dès l'instant où tu as vu clair, le sens d'une identité, dans une personne, s'amenuise jusqu'à disparaître.
Question : dans un état méditatif, entendre la conscience comme dire : « là, je suis perdue », à quoi cela peut correspondre ?
À la conscience qui le dit. Quand la conscience ne peut plus observer, qu'est-ce qu'il lui reste : à s'admettre perdue. Il n'y a ni éveil, ni pensées, ni sommeil, ni corps, ni monde. Cela signifie qu'est en train de s'établir le centre de tout Centre, présent en tout point. C'est justement ce qui précède l'a-conscience, le non-être. L'être est lié à la perception, au sens d'une identité. Dès que la conscience se dit perdue, elle n'a plus d'élément pour se localiser ou s'identifier. Derrière cela, si je peux le dire ainsi, est l'Absolu.

Question : vous dites qu'il ne convient pas de réfuter une émotion, mais sa manifestation dans le mental. Pourriez-vous développer sur cela ?
Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai dit. Une émotion est là. Elle traduit une réaction par rapport à une histoire, par rapport à un évènement vécu, appelant une réaction de la personne. Voir l'émotion est déjà une première étape, en général, facile. Ce n'est pas parce que vous allez réfuter des colères qui se manifestent sans arrêt, que ces colères vont disparaître, ni en les acceptant, ni en les refusant, ni en les réfutant. Il n'est plus temps, d'un autre côté, dans ce que vous vivez, où que vous soyez, de passer ce temps à jouer encore trop longtemps l'observateur.
L'ensemble de ce qui a été vécu devrait au moins vous permettre de ne plus être celui qui joue sur la scène de théâtre mais, au minimum, le spectateur ou observateur de la pièce. Cela permet déjà un changement de point de vue qui n'est plus celui de l'acteur mais celui du spectateur ou de l'observateur. L'observateur ou le spectateur peut vivre, ressentir ou traduire une émotion, en relation avec ce qui se passe dans le jeu de l'acteur. Mais, à aucun moment, l'observateur ne se prend pour l'acteur. C'est cela le changement de point de vue. Dans ce changement de point de vue, concernant les émotions, l'observateur peut ressentir et vivre les émotions, par sympathie ou antipathie, par résonnance, si tu préfères. C'est donc une émotion qui est observée depuis l'observateur, c'est-à-dire depuis le mental. Il est donc plus facile de voir les émotions se dérouler depuis l'observateur et le « je suis » plutôt que du point de vue de l'acteur. L'acteur joue une émotion, suggère une émotion, qui va être (par sympathie, par résonnance ou par antipathie) vécue par un processus d'imbibation par l'observateur. Mais vient un moment où celui qui observe doit aussi disparaître. L'étape de ce jour : après avoir vu, après avoir observé, après avoir vécu, posez-vous la question de la permanence de tout cela. Une émotion apparaît et elle disparaît. Une réaction, ou un accompagnement mental de l'émotion, apparaît et naît quelque part et disparaît aussi. Aucun de ces éléments, liés au déroulement de la pièce ou à l'observation de la pièce, n'est Absolu. Là est la façon correcte de changer de point de vue et, en définitive, de dépasser le questionnement, la réfutation, et d'aboutir, en quelque sorte, au non-mouvement, au non-état, au non-« je suis ».
Question : C'est le même processus à appliquer sur les perturbations physiques ?
Il y a un danger : c'est de nier l'existence du sac et de l'un de ses symptômes. Simplement, si vous changez de point de vue, sans nier la faillibilité de ce corps, au travers même de l'apparition d'une maladie. Est-ce que parce que vous acceptez de ne plus voir la maladie, elle va disparaître ? Non.
Il faut être lucide que ce qui se déroule dans le sac (même sa fin) ne vous concerne pas. Tant que vous êtes partie prenante, vous inter réagissez avec le sac et vous maintenez, au travers de la souffrance, la présence même de la souffrance, quelle qu'elle soit. Le changement de point de vue, sans nier une maladie ou un trouble, n'est pas mettre de côté ou mettre à l'écart mais simplement accepter que vous n'êtes pas concernés. À ce moment-là, quelle que soit la manifestation de la souffrance, de son handicap, vous n'êtes plus affectés. La souffrance ne peut plus affecter ce que vous Êtes. La souffrance est une résistance liée aux forces de confrontation, présentes dans ce corps, dans ce sac, dans ce monde, qui est, bien évidemment, totalement absente dès qu'il n'y a plus de séparation, au-delà donc de ce monde. Changer de point de vue, aussi, par rapport à cela, par rapport à cette souffrance, permet, justement (sans nier ce qui est là) de ne plus en être affecté en aucune manière. Tant que vous vous croyez tributaires d'une quelconque limite, vous l'êtes. Parce qu'être tributaire d'une limite montre que la conscience est dans ces limites. Mais, comme vous le savez, il existe une conscience non limitée. C'est la première étape, mais ce n'est pas tout.
Question : Est-ce que l'Être sans conscience d'identité existe ?
Au même titre que toi, l'Absolu ne peut pas exister. Exister, c'est déjà limité. La vie se déroule sans ton intervention. Ce sac est apparu, un jour, il partira, un jour. Qu'en restera-t-il ? Rien. Es-tu ce qui disparaît ? Es-tu ce qui bouge ? Es-tu ce qui observe ? Tu peux choisir toutes les places mais tant que tu occupes une place, tu n'es pas Absolu. Saisissez bien le sens de mes mots. L'Absolu ne peut être défini, localisé, temporisé, être tributaire de quoique ce soit et surtout pas d'un début et d'une fin. Il y a toujours un début et une fin, pour ce sac dans lequel vous êtes, pour les pensées, pour les émotions, pour les relations, pour ce qui rentre et qui sort, où que ce soit, dans quelque activité que ce soit. Tout ce qui peut rester comme problématique est toujours lié au sens d'une identité. Tant qu'il existe la perception d'une identité, tant qu'il existe la perception d'un devenir, vous n'êtes pas Libres. Ce que vous Êtes, en Vérité, est Liberté. Étant ce que vous Êtes, si vous prétendez le chercher, vous vous en éloignez. Ainsi est la conscience, qu'elle soit limitée ou illimitée. Elle n'échappe pas à ses propres règles. Sans conscience, pas d'observation, pas d'Être, pas de « je suis ». Changer son emplacement et son point de vue met fin au jeu de la conscience. Il n'y a pas d'autre possibilité de sortir de cet éphémère sans fin, mais qui ne sera toujours qu'un éphémère. Éliminez tout ce qui a un début et une fin (c'est-à-dire l'ensemble du manifesté), et vous serez Absolu. Cette élimination n'est pas, encore une fois, le fait de nier ce qui est mais, bien plus, de vous placer en dehors de ce qui est né, en dehors de ce qui interagit, en dehors de ce qui apparaît et disparaît. C'est cela que vous Êtes. Ayez l'humilité de reconnaître que toute forme de connaissance sur ce monde n'est qu'une vanité et une ignorance. Il n'y a pas d'autre choix possible pour l'Absolu.

Question : la Joie ineffable et l'Amour infini font partie du jeu de la conscience ?
Oui. L'Absolu est ce qui permet tout cela. Mais il n'est pas tout cela : il est bien plus que tout cela. En définitive, et pour redire ce que j'ai exprimé, à de nombreuses reprises : celui qui est Absolu avec forme le sait instantanément parce qu'il perd tout sens d'une identification à ce corps, à cette personne, à ce monde et à toute conscience. Là, est la Paix suprême, et nulle part ailleurs.

Question : Que se passerait-il si toutes les consciences devenaient Absolues?
Mais, vous l'êtes, tous, déjà, Absolus. Il se produirait exactement la même chose qu'il se produit quand tu dors. Il n'y a plus d'interaction avec ce monde. Ce monde disparaît. Il est parfois remplacé par ce que vous nommez le monde du rêve. Quand toutes les consciences qui interagissent dorment, est-ce qu'il peut se mener une action ? Non : le monde a disparu pour toutes ces consciences, au moment où elles dorment. Le monde ne résulte que de l'interaction des rêves et des projections de chacun, auxquels vous avez donné poids, auxquels vous avez adhéré, jusqu'à nier ou méconnaître votre état réel. C'est cela qui induit la notion de recherche, couplée à la peur. Comment ce qui n'est jamais né, ce qui ne disparaîtra jamais, peut-il avoir peur ? Cela vous montre, justement, que quand vous ignorez ce que vous Êtes, vous cherchez, vous croyez chercher, vous croyez souffrir. Celui qui arrête tous ces mouvements, toutes ces manifestations (sortant de ce sac mental, comme de ce sac de nourriture, comme de toute conscience), réalise ce qu'il Est. Il est Libéré. Il est le Connaissant. Tout le reste ne sont que des projections. Celui qui est Jnani ne peut se poser la moindre question sur le sens de son identité, sur le sens d'une quelconque souffrance, d'un quelconque monde. Il y est, mais il n'est pas concerné. Cela ne veut pas dire qu'il a renoncé au monde. Il laisse ce monde pour ce qu'il est, il laisse ce sac de nourriture se nourrir, il laisse ce sac mental échanger, il laisse le spectateur regarder, il laisse l'acteur jouer. Mais le fait de ne plus être identifié change tout. La seule Paix est ici, elle n'est pas ailleurs. Parce que, que vous soyez spectateur ou acteur, vous serez toujours affectés, d'une manière ou d'une autre, par le début et la fin du spectacle et par l'ensemble des interactions. Celui qui est Libéré n'est plus affecté par cela, même si cela se vit. Et celui qui est Absolu ne peut plus douter une seconde, ni se poser la moindre question sur le « je suis », sur le limité et l'illimité, sur l'Absolu. En résumé, je pourrais dire que
la conscience est ce qui masque l'Absolu, mais vous êtes libres d'expérimenter toute les consciences. Mais toutes les consciences ne seront pas Absolues. Elles y sont incluses, être comme non-être. Être Absolu (cet état au-delà de tout état) confère Shantinilya. Shantinilaya ne peut être affectée par aucune contingence, de ce corps comme de ce monde. Certes, il y a des obligations à la forme, il y a des obligations à l'interaction des différents sacs. Mais cela est vécu sans aucune identification, sans aucune possibilité d'altérer l'Absolu.
Question : le grille-planète fait partie du rêve ? Il provoquerait cet état d'a-conscience pour l'humanité entière ?
La rencontre avec la Lumière vibrale est la rencontre avec ce que vous pourriez nommer le Père ou la Source ou l'Esprit-Saint. C'est la rencontre avec le Brahman. Mais Brahman n'est pas Parabrahman. C'est, simplement, la réinsertion, dans la conscience, de son illimitation, en tant que possibilité d'observation.
L'Absolu ne peut venir : il est déjà là. L'Absolu n'est pas quelque chose qui vient à votre rencontre : il est déjà là. L'Absolu n'a que faire du grille-planète, de l'explosion de cette planète, de son aliénation, de la disparition de tous les univers, comme de toute Dimension. Donc, ce que vous nommez le grille-planète n'est pas l'Absolu. C'est la rencontre avec la Source.
Question : Quand on est dans l'état de « rester tranquille », y'aurait-il une technique autre que s'oublier soi-même pour poser la conscience nulle part ?
La conscience s'éteindra d'elle-même. Elle s'éteint déjà, quand tu dors. À part la conscience du rêve, est-ce que ta conscience, a conscience, si je peux dire, de ce que tu faisais quand tu dormais, en dehors du rêve ? Non. Ainsi donc, la conscience observe, de là où elle est, la disparition du corps, des pensées, des émotions. Mais elle est là, elle observe. Sortir de l'observateur, c'est démasquer ce qui a toujours été là, qui n'a jamais bougé, ne s'est jamais manifesté, au sens où vous le concevez. L'action même de vouloir faire cesser l'observation est une réaction. Au-delà du « rester tranquille », quand l'ensemble des signes et signaux (de la conscience, du corps ou du sac mental ou des émotions, ou des fonctions physiologiques) disparaissent, quand la conscience, comme il a été dit tout à l'heure, se perd, alors tu te trouves. Mais vouloir agir sur l'observateur, dans la méditation, ne sert à rien. Il faut laisser la phase, que vous pourriez appeler d'endormissement, ou de réveil, le matin, se produire. Le mystère, si je peux parler ainsi, est ici. Dans l'instant précis où l'identité disparaît au sommeil, à l'endormissement ou au réveil, quand le sens de l'identité n'est pas encore présent. Là, est ce que j'ai nommé, le Basculement.

Question : l'infinie Présence est aussi l'Absolu ?
Si c'est l'infinie Présence, c'est donc qualifié. Tout ce qui est qualifié ne peut être absolu. Il y a encore un observateur qui observe l'infinie Présence. Donc l'Absolu est Absolu. Il n'est pas l'Absolu ou ultime Présence, tant qu'il y a Présence. Tant qu'il y a « je suis », il n'y a pas Absolu. Même si le « je suis », comme je l'ai dit, peut représenter un préalable, mais ce n'est pas une obligation. Donc, l'ultime Présence n'a rien à voir avec l'Absolu, même s'il y a (si je peux employer cette expression) des côtés approchants. L'Absolu n'est pas dans l'Être, ni dans le non-Être. De même que l'Absolu n'est ni l'Unité, ni la dualité, ni la non-dualité, mais englobe tout cela et bien plus.

Question : À quoi correspond le fait de se réveiller la nuit sans plus savoir ni où on se trouve ni qui on est ?
Comme je l'ai dit : moins tu comprends, mieux cela est. La désidentification, la perte de l'illusoire et de l'éphémère, induits par la Lumière (ce que vous avez nommé le grille-planète), est déjà vécu, à certains moments, par vous. C'est quand vous disparaissez, quand vous ne savez plus qui vous êtes, où vous êtes, sur quel monde vous êtes, que vous approchez de ce que vous avez toujours été. Sortir de Maya, de l'illusion de ce monde, n'est pas, à proprement parler, se réveiller dans une autre illusion, même plus vaste.
C'est, justement, le moment où tu ne comprends plus, le moment où tu ne sais plus, que se produit l'approche de ce que tu Es. Dans ces moments de disparition ponctuels, ou dans le moment de disparition ultime, il y a la possibilité de rétablir ce que vous Êtes dans l'Absolu. Pour l'Absolu que vous Êtes, il n'y a pas de différence, dans ces temps que vous vivez, entre voir apparaître une maladie foudroyante, que de se réveiller la nuit sans plus savoir qui vous êtes ni où vous êtes. Si vous connaissez une meilleure façon de disparaître de l'illusion, alors vous l'auriez adoptée. Mais il n'y en a pas d'autre.
Question : Ces moments sont ponctuels et malgré le fait que la conscience cherche à s'établir dans cet état, elle n'y arrive pas.
Mais la conscience ne peut pas y arriver. La personne, encore moins. C'est, justement, le moment où tu es libéré de la personne que tu es Libre. Ce n'est jamais une personne qui cherche la Libération. Elle ne peut jamais la trouver. C'est, justement, ce qui doit disparaître pour être Absolu. L'Absolu ne peut être une quête, ni même un effort. Donc, comment peux-tu y arriver puisqu'il n'y a nulle part à arriver ? Tant que tu crois qu'il y a un chemin ou une distance, cette croyance est effective. J'ai longuement parlé de l'escroquerie de la spiritualité qui ne représente que la matérialisation de la somme des peurs car comment celui qui est Absolu pourrait exprimer la moindre peur. Ce qui a peur, c'est l'éphémère, la personne, parce qu'elle sait qu'elle disparaîtra et elle aimerait bien trouver l'éternité. Mais aucune personne ne peut trouver l'éternité. Que reste-t-il de ton identité quand tu quittes ce corps et ce monde ? Rien. Alors, comment ce qui est éphémère pourrait y arriver. C'est impossible. C'est, justement, dans l'acceptation de cette impossibilité, pour la personne, qu'il y a capitulation définitive de toute quête, de toute enquête, de toute recherche et toute illusion, pas avant.

Question : Est-ce la même chose si on se regarde dans un miroir sans se reconnaître ?
Mais tu y vois, pourtant, une personne. Donc ce n'est pas cela. L'Absolu n'a que faire du miroir, qu'il s'y reconnaisse ou pas puisque, justement,
l'Absolu, c'est absence de toute reconnaissance possible.
Question : pourquoi vivre des expériences de délocalisation et puis plus rien ?
Comme tu l'as dit toi-même : ce sont des expériences. Ces états atteints ne sont, en quelque sorte, que des récompenses. Rien d'autre. Une fois que l'expérience est vécue, une fois que le sens en est intégré, à quoi te servirait-il de les reproduire ? La délocalisation permet de se rendre compte que vous n'êtes pas limités à ce sac de nourriture ou mental, qu'il y a quelque chose d'autre. Cela vous a été fort bien expliqué par les Étoiles. Le but de nos rencontres est bien au-delà d'échanger des mots et des questions-réponses. Se délocaliser te met ailleurs, mais ailleurs n'est pas l'Absolu. Il ne peut y avoir de régression, il ne peut y avoir de progression : il y a, éventuellement, des expériences. Il y a, éventuellement, des états. Mais ni les expériences ni les états ne sont Absolu.

Question : en Présence ultime, pourquoi disparaît-on juste pendant un certain temps ? Qu'est-ce qui explique que ce temps soit défini, circonscrit ?
De par la présence d'une forme, que tu n'es pas, mais qui est là. Ce sac a ses besoins. Même les Samadhis les plus longs ont une fin, à un moment donné, parce qu'il faut entretenir, d'une manière ou d'une autre, ce sac. Même si les espaces d'entretien, les intervalles sont très longs, comme par exemple pour certaines Étoiles. L'Absolu avec forme n'est pas l'Absolu sans forme. Et, pourtant, c'est le même Absolu. Dans le premier cas, la conscience est encore tributaire d'une affectation. Dans l'Absolu sans forme, il peut exister une conscience mais elle est libre de toute affectation, de toute limite. Mais l'Absolu sans forme peut représenter le premier jeu de la création qui est le passage de conscience à a-conscience et de a-conscience à conscience, sans difficulté, sans question, comme une évidence. Mais quand une forme est présente, là où vous êtes, c'est dans cette forme que vous êtes. Vous n'êtes pas cette forme, mais vous êtes dedans. Si vous préférez,
l'Être est le manteau du non-être, comme pour l'oignon, mais vous n'êtes ni l'enveloppe de l'oignon, ni l'une quelconque de ses couches. De la même façon, vous n'Êtes ni l'être, ni le non-être. Vous êtes l'Absolu qui permet l'Être, comme le non-Être.
Question : ce que vivent les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer est en relation avec les jeux de la conscience tels que vous venez de les décrire ?
Mais
toute maladie, quelle qu'elle soit, est une expression de la conscience, elle aussi. Simplement, de votre point de vue, celui qui a des troubles particuliers peut vous sembler ne pas avoir de conscience. C'est-à-dire que, simplement, sa capacité d'action et d'interaction avec le rêve commun est altérée. Mais il y a encore l'expression d'une conscience, totalement limitée, même altérée. Il ne peut exister de corrélation possible entre l'Absolu et une quelconque maladie.
Nous n'avons plus de questionnement, nous vous remercions.
Alors, Bidi vous salue et vous dit à une prochaine fois.


BIDI

29 de septiembre 2012

Bueno, BIDI está contigo. Yo te saludo y vamos a seguir, si lo desea, nuestros debates. Eso me han dicho lo que tengo que presentar para preguntar.

Pregunta: Absolute tiene forma, la conciencia-, ¿cómo puede comunicarse con nosotros a través de este canal?
Esto ya lo he dicho, es un principio que es algo que podría parecerse a lo que podríamos nombrar, donde usted es un mecanismo de ultra-temporalidad. Hay conexiones posibles que puente, de algún modo bucle espacio-tiempo, lo que permite escapar a la ilusión de la persona, una persona que ha estado comunicando desde este particular espacio-tiempo en este tiempo. El problema es que se tiene en cuenta, como siempre, que la linealidad es inexorable, la ubicación (dentro de una persona, un sujeto) es inexorable. Esto sólo se aplica a la conciencia, ya sea limitada o separado Unificado. Usted está tratando de representarlo funcionamiento de mecanismos que no tienen corriente más allá de un cierto límite, este límite es comparable a la Presencia Infinita. Por lo tanto, ni lineal ni lugar, no existe un mecanismo (lo que significa que a usted le gustaría saber) acerca de la posibilidad de un Absoluto sin forma (y más allá de toda persona y de todas las identidades) de expresarse dentro de lo limitado. Pero el Absoluto está más allá de ser, está más allá del no-ser. El Absoluto contiene tanto la fuente de conciencia que tiene manifestación limitada o no limitada y no manifestación. En el Absoluto, el tiempo, el espacio, la linealidad, no existen. Sólo la percepción de su propia conciencia se limitan las posibilidades de comprensión, así como la experiencia de este mecanismo. Pero no es una entidad que existe en algún lugar en el espacio o dimensión, llegando a hablar más allá de los de una persona a otra persona. No funciona así.

Pregunta: cuando estás en los brazos del Padre, con el amor del Padre, a dónde ir?
¿Alguna vez has visto a los brazos del Padre? ¿Qué tipo de representación no puede a través de estas palabras, si no la existencia de una limitación? Parada en los brazos del Padre, parada en el Fusion en la Luz, sigue siendo un acto de conciencia y un estado de conciencia. El Absoluto no tiene nada que ver con eso. Por supuesto, usted es libre para descansar en lo que conciben o llamar a "los brazos del Padre." ¿Cuál es el Padre y lo que los brazos del Padre para venir allí, si no una creencia o una metáfora expresada por su cerebro. Si esto es un problema, me mostraré. Si se trata de un objeto o una parte del sujeto, me describir. Usted no sería capaz de hacerlo, demostrando que, por lo tanto, que lo que se llama a los brazos del Padre, es un ideal, un sentimiento, una percepción, pero sin limitarse necesariamente. Usted lo que implica, por lo tanto, que no hay un objetivo separado y fuera de ti, nombró al Padre. Muéstrame. Describir mí.

Pregunta: en los brazos del Padre el Hijo puede ser, pero es entonces la dualidad.
Pero el Absoluto no tiene nada que ver con la dualidad, o con la unidad. El Padre y el Hijo son dos, se necesita un tercer mandato, volverá a ser de cuando es el tercer término, describir mí, ha visto usted?






Pregunta: el tercer término es el amor.
El amor es lo que subyace en el evento. Cada evento es un acto de amor. Cada evento es una separación. Tenga en cuenta que hay un Padre, un Hijo, el amor, la identidad o la fusión entre el Padre y el Hijo por amor es una fusión con la Fuente. Puede contener auto-observación de la felicidad, que se encuentra en el último Samadhi. Pero no es, de ninguna manera, Absoluto. Como hay un deseo de sensación, la representación, la identificación, la personalización, no es absoluto, incluso si es un ideal. Como no hay separación, incluso apoyado por el Amor, manifestación atrás, a la vez, en un espacio dado. Lo que quiero enfatizar es que es extremadamente peligroso dar nombres no experimentadas por uno mismo, sino que representa de alguna manera, un ideal proyectado. Mientras haya identificación de un padre, una fuente, hay una distancia. Distancia proviene de la identificación, ya sea en tu propia persona, con una proyección de un ideal sobre otra, para ti, emocional o de protección. Como este tipo de enfoque no se detiene (por preguntar, por refutación), hay una aceptación, por convención, las expresiones de este tipo. Así que, como usted nombró al Padre, Brahma, Vishnu, cualquiera que sea el nombre, tan pronto como se nombre, allí ideación, proyección, separación. El Absoluto no es de ninguna manera involucrado en estos eventos los juegos, ya que es precisamente en un estado de conciencia (cuando hay más eventos, las personas, la identidad, la representación, meta ideal,) que son absolutos. Ahora, por supuesto, cada uno es libre de pensar en una forma para unirse a otra forma o ideales otro. Pero como es, la absoluta puede o no ser. El Absoluto no es eso.








Pregunta: mareo relacionado con agitar su ascenso a firmar Vida Bindu?
¿Quién preguntó eso? Mareos, sea lo que sea, nunca puede ser un testigo confiable para el ascenso de la ola de la vida, porque cuando la ola de la vida (o el néctar de los dioses) está instalado en toda la conciencia no puede ser identificado en cualquier organismo que sea. Independientemente de los síntomas, manifestaciones (puede haber múltiples), el Absoluto no se ve afectada por esto. El vértigo no es el testimonio de la Ola de la Vida. El único testigo fiable, es que cuando la onda de la vida es delgado y cruzado todas las bolsas de comida (como mental). Entonces la conciencia se convierte en primer libre en presencia Ultimate o ser, y entonces se establece más allá de todas las bolsas, más allá de todos los mundos y todas las dimensiones, donde nada puede que decir. Pero cualquiera que sea el síntoma en cualquier parte de la bolsa, el Absoluto es afectado en modo alguno por esto. Como usted ha experimentado, hay muchos eventos que son el resultado de un encuentro entre lo limitado y confinado, bolso mental y la bolsa de comida, con (si se me permite decirlo) una cuota de no está limitado. Resultado de esta reunión, que fue nombrado Conciencia vibración o luz vibratoria. Pero todavía hay, en este momento, una distancia entre tú y la Luz vibracional, precisamente porque lo perciben. La percepción se refiere precisamente a la presencia de ambos: el encuentro entre la bolsa ilusorio (la comida y la mente), y el vehículo utilizado bolsa, de acuerdo con un determinado tamaño. La reapropiación del "Yo Soy", que enlaza la conciencia sin límites a la conciencia limitada. Pero ninguna de estas conciencias es Absoluto. No hay síntomas (en la conciencia o la bolsa de comida o mental) tiene que ver con el Absoluto. El Absoluto se forma con un mecanismo, más allá de lo que puede ser descrito. El que no es necesario porque no hay nada, más allá de todo ser y no-ser de todos.

Pregunta: ¿Puede haber un aumento de la Vida junto Wave y el descenso de la Gracia Blue Coat?
Esto es muy posible. Muchos eventos relacionados con la Luz de vibración, puede afectar a la bolsa de comida y la mente bolsa. Todo lo que usted describe (en especial los ancianos y las estrellas) se puede encontrar activa en vez consecutiva o al mismo tiempo, en el ojo de la conciencia. Estos testimonios, registrados en la bolsa de comida y la mente bolsa, son puntos de referencia, pero siempre y cuando mantenga estos puntos de referencia, el Absoluto no puede ser establecida.

Pregunta: ¿Cuál es la diferencia entre el cuerpo de la esencia y el cuerpo etérico?
El cuerpo etérico es el ilusorio primera estructura sutil duplicar la bolsa de comida. Etérico Éste es amputada, ya que no tiene la conciencia y la capacidad de ir más allá de ciertos límites. El cuerpo es una forma de plástico esencia móvil no fijadas no identificable en una forma precisa, como vehículo en todas las capas intermedias, llamadas Dimensiones. La interacción de la plataforma móvil con el cuerpo etérico, traducido, de alguna manera, una unión entre dos niveles de realidad ilusoria. El Absoluto, a fin de cuentas, podría ser, de alguna manera, se forma un plástico no limitadas y no limitativo móviles y todas las dimensiones.

Pregunta: ¿Cuándo te sientes un agujero negro en el chakra del corazón, en el pecho, debe refutar o caer en?
En primer lugar, tendría que decirme lo que ustedes llaman un agujero negro. ¿Cuál es su percepción, su representación?

Pregunta: un tourbillon, un poco como estrellas de los agujeros negros.
Está allí ya se ha ido? El Absoluto no puede ser definido por ninguna percepción. Cualquier percepción pertenece a una experiencia. Hay, de alguna manera, las áreas más localizadas puede ser anterior a la aprobación en el no estatal, que no es un pasaje que es el Absoluto. Estos testigos, no la regla absoluta, pero puede indicar una forma de preparación de este estado más allá de cualquier estado puede ser representado por una percepción (percepción de que para el corazón, dedos de los pies, la espalda en todo sus partes), pero como he dicho, es sólo entretenimiento. Como usted se queda en la observación (incluso los mecanismos más sutiles), incluso con la alegría más intensa, hay percepción, no hay manifestación y el Ser Absoluto no puede. Porque para que haya percepción y observación, debe contar con un observador. Si un observador es que todavía es un teatro. Es el observador quien debe ir también. Por lo tanto, es un agujero negro, que es un fuego, es una luz, cualquiera que sea la percepción, puede ser, por supuesto, la evidencia indirecta de un sentido de un camino, una dirección, pero siempre y cuando exista vía o la dirección, el Absoluto no está allí, entonces él siempre ha estado ahí. El único obstáculo es siempre la persona en su confinamiento en sus limitaciones, o en los mecanismos de la supra-conciencia o Supermente. Todas estas son sólo agitaciones, fingiendo la conciencia misma se mueve hacia una meta. El Absoluto no es una meta. ¿Es lo que eres, que nunca se ha movido, que está presente en cualquier punto y en cualquier centro, que nunca se ha demostrado, que nunca ha sido identificado, ni planeado. El único obstáculo para el Absoluto, es sí misma, a través de la identidad, a través de la proyección a través del ideal. A medida que la persona cree en algo, es un obstáculo para el Absoluto. Recuerda: todo lo que tienes, te lo haré. Y no estoy hablando de relaciones e interacciones: Hablo de tu propia conciencia.












Pregunta: Siento que el agujero negro debe conducir a cero.
Pero todo esto son conceptos. Estas son las ideas. Estas son proyecciones. Incluso si sólo era perfectamente correcto, dependiendo de su punto de vista, el problema no es ver bien o mal, pero dejar de ver. Para olvidarse de sí mismo. Desaparecer. Si desea conocer el todo, así que nada. Como no es la expresión de una representación mental, como usted lo llama el tiempo cero o me das la ecuación, nada va a cambiar. Sólo el cambio absoluto del conjunto. Y Ser Absoluto no puede estar presente si, tú, tú desapareces. Cuando hay observación, descripción, comparación, usted puede estar seguro de que sólo la mente. Debido a que la experiencia de lo absoluto no es accidente descripción y no se puede describir. Cualquier justificación, cualquier imagen, cualquier percepción, es un obstáculo que usted es. Los invito a leer sobre el teatro. Cualquier representación mental, cualquier identificación, cualquier analogía (ella era la más adecuada y más justificada) es, y no representan, en última instancia, y todavía un obstáculo para lo que eres. Trata de entender que éste sigue siendo el juego de la conciencia. Ya sea en el caso de un paisaje, ya sea en el nivel de vida de vibración paisaje, todo esto es sólo proyecciones, la exteriorización, ya sea en la conciencia o indefinido. Nunca es una serie de experimentos, una serie de observaciones. Nunca es creer seguir un camino que libera el camino. Sólo el "Yo Soy", sólo "I Am One", puede ser un requisito previo. Sin embargo, el requisito previo es indispensable ni obligatorio ni presenciado ningún progreso. Esto puede, a lo sumo, un impulso que o ir más lejos, ya que no hay más, es decir, detener y ver una forma de creer que cualquier camino . El cambio sólo afecta a la persona y la personalidad. Pero nunca he encontrado un problema de personalidad, ya que lo que existe.








Pregunta: En la ilustración de la obra, que son el alma y el espíritu?
La personalidad es uno que juega en el escenario. El alma es el observador quien cree que el destinatario de lo que se observa, y un principio alterado de ninguna evolución, cualquier mejora. El Espíritu es todo el teatro. El Absoluto es cuando hay más de teatro. Siempre y cuando usted cree que es dependiente, dependiente de un alma, estás atrapado. Si bien hay un observador, hay una infinidad de experiencias que nunca puede terminar. Sin embargo, la experiencia no ha terminado, el Absoluto no puede ser experimentado o visto. El alma es un intermediario. El Espíritu es un vehículo. Todo esto es temporal. Por lo que habrá (o idea) en un cuerpo, un alma y un espíritu, no hay limitación. Conciencia, conectado a la observación, siempre depende de una condición. Como no es una condición, no es absoluta.

Pregunta: ¿cuál es la relación entre el Espíritu y la Presencia Suprema?
De la misma manera que el alma puede convertirse en la materia, la materialidad, o para el Espíritu, del Espíritu, de la misma manera se puede girar (incluso si la palabra no es adecuado), orientado con el alma o comienzos orientados de lo Absoluto. Durante la orientación de los inicios de lo Absoluto, es la Presencia Infinita Presencia o Ultimate. Presencia (o el "Yo Soy", como "Yo soy Uno") refleja, en cierta medida, la unificación de tres partes distintas y cuerpo ilusorio alma y espíritu.

Pregunta: Disolución, es el Ser Todo, Nada, o las dos cosas?
Todo depende del punto de vista que se sitúa, en el que son parte de una forma de conciencia. Debe ser nada de lo que todos: Nada por aquí, insignificante en el sentido contrario, una devaluación, sino una clara conciencia de la ilusión y lo efímero. Disolución, desde su punto de vista y dónde se encuentra, es necesariamente el hecho de estar solo. No eres nada, en cuanto tú has rechazado como carente de sentido, todo es una ilusión, todo lo que se limitan a transmitir. Un pensamiento pasa. Tú no eres tus pensamientos. Su vida, incluso pasa. Usted no es su vida. Así, el mecanismo de disolución es mucho más que la ausencia de separación (tal como se vive en la Fusión), pero más aún, un mecanismo que yo llamaría aceptación, una refutación de la ilusión. Es tener perspectiva ha cambiado realmente de ver, realmente, las cosas más allá de los sentidos, más allá de las ideas y pensamientos, por lo que realmente son. Desde donde estoy, desde mi punto de vista, puede ser de cualquier forma, de cualquier tamaño, cualquier identificación como la falta total de identificación o identidad. Pero no hay manera de que su conciencia, ya que su cerebro tratando de averiguar lo que es, o considerar cualquier mecanismo (que conduce al principio del interrogatorio, la investigación, la refutación ) permite ver con claridad. Desde el momento en que lo vio claro sentido de identidad, una persona disminuye hasta desaparecer.









Pregunta en un estado meditativo de la conciencia como oír decir "aquí estoy perdido", lo que puede caber?
En conciencia, dice. Cuando la conciencia no puede observar lo que él es: reconocer perdido. No hay despertar, sin pensamientos, sin dormir, sin cuerpo, no del mundo. Lo que esto significa en el proceso de establecer el centro del centro de todo lo presente en cualquier punto. Esto es precisamente lo que precede a la conciencia, no ser. El ser se relaciona con la percepción, el sentido de identidad. Una vez que se pierde la conciencia dice que no tiene ningún elemento para localizar o identificar. Detrás de él, si se me permite decirlo así, es el Absoluto.

Pregunta: Usted dice que no es apropiado para refutar una emoción, pero su manifestación en la mente. ¿Podría extenderse sobre eso?
Esto no es exactamente lo que dije. La emoción está ahí. Esto refleja una reacción a una historia en relación a un evento experimentado, lo que requiere una respuesta de la persona. Ver la emoción es ya un primer paso, en general, más fáciles. No es porque usted refutar la ira que se producen constantemente, que la ira desaparecerá, ni aceptar ni rechazar ellos o refutarlas. No hay más tiempo, por otra parte, lo que vives, ¿dónde estás, para pasar el tiempo de jugar mucho tiempo el observador. Todo esto fue experimentado al menos debería permitir que han dejado de ser el que toca en el escenario del teatro, pero al menos el espectador u observador en la habitación. Esto permite ya un cambio de perspectiva que no es el actor sino el espectador u observador. El observador o espectador puede vivir, transmitir una emoción o sentimiento, en relación con lo que sucede en la actuación del actor. Pero en ningún momento el observador toma para el actor. Este es el cambio de perspectiva. En este cambio de perspectiva sobre las emociones, el observador puede sentir y vivir las emociones de simpatía o antipatía, la resonancia, si lo prefiere. Es una emoción que se ha observado desde el observador, es decir, desde la mente. Es más fácil ver las emociones se desarrollan a partir de la observación y el. "Yo soy" y no desde la perspectiva del actor El actor desempeña una emoción, una emoción sugiere, será (por resonancia simpatía o antipatía) experimentada por un proceso de remojo el observador. Pero llega un momento en que el observador también debe desaparecer. La etapa del día: después de ver después de ver después de estar, hacerse la pregunta de la permanencia de la misma. La emoción aparece y desaparece. La reacción, o un entrenamiento mental de la emoción, y nace en algún lugar y también desaparece. Ninguno de estos elementos, en relación con la conducta de la habitación o sala de observación es Absoluto. Esta es la forma correcta de cambiar la perspectiva y, finalmente, superar el cuestionamiento, refutación y plomo, de alguna manera, a la que no se mueve, no estatal, no "yo soy" .












Pregunta: Este es el mismo proceso aplicado a las perturbaciones físicas?
Existe el peligro de que es negar la existencia de la bolsa y una de sus síntomas. Simplemente, si usted cambia su punto de vista, sin negar la falibilidad del cuerpo, incluso a través de la aparición de la enfermedad. ¿Es porque usted se compromete a no ver la enfermedad, desaparecerá? No. Debe quedar claro que lo que está pasando en la bolsa (mismo lado) no se aplica a usted. Mientras que usted está involucrado, es una reacción cruzada con la bolsa y abrazarte, a través del sufrimiento, la presencia del sufrimiento alguno. El cambio de perspectiva, sin negar una enfermedad o trastorno no se ha reservado o repudiar sino simplemente aceptar que no le preocupa. En este momento, cualquiera que sea la manifestación de sufrimiento, discapacidad, no se ven afectados. El sufrimiento no puede afectar lo que eres. El sufrimiento está relacionado con la resistencia confrontación fuerzas presentes en el cuerpo de la bolsa, en este mundo, que es, por supuesto, completamente ausente de que no existe separación, por lo que más allá de este mundo. Cambiar perspectiva, en comparación con el que en relación con este sufrimiento precisamente puede (sin negar lo que está allí) ya no se verá afectada de ninguna manera. Siempre y cuando usted cree que cualquier límite dependiente, lo eres. Porque ser dependiente límite muestra que la conciencia está dentro de estos límites. Pero, como ustedes saben, hay una conciencia no está limitada. Este es el primer paso, pero no es todo.

Pregunta: ¿El Ser identidad inconsciente existe?
Así como usted, lo Absoluto no puede existir. Existe ya es limitada. La vida pasa sin su intervención. Este bolso apareció un día dejará un día. Lo que él quiere? Nada. ¿Qué falta? ¿Eres lo que se mueve? ¿Qué estás viendo? Usted puede elegir todos los lugares, pero a medida que ocupar un lugar, no son absolutos. Sujete el significado de mis palabras. El Absoluto no puede ser definido, retraso localizada, depender de nada y sobre todo, no un principio y un final. Siempre hay un principio y un fin a la bolsa en la que usted es, los pensamientos, las emociones, las relaciones, para que entrar y salir en cualquier lugar, en cualquier actividad que sea. Todo puede permanecer como un problema siempre está ligada a un sentido de la identidad. Dado que existe una percepción de la identidad, ya que es la percepción de un futuro, no son gratis. ¿Está usted en verdad es la libertad. ¿Está siendo que si se pretende que buscarlo, te alejas. Así es la conciencia, ya sea limitada o ilimitada. No escapa a sus propias reglas. Sin conciencia, sin comentarios, sin ser, no "I". Cambiar su ubicación y vista termina el juego de la conciencia. No hay otra forma de salir de esta interminable efímera, pero que todavía sólo temporal. Elimina todo lo que tiene un principio y un fin (es decir, la totalidad manifestado), y usted lo Absoluto. Esta eliminación no es, una vez más, la negación, pero lo es mucho más, para que usted tenga de que nació de la que interactúa exterior que aparece y desaparece. Esto es lo que eres. Tener la humildad para reconocer que toda forma de conocimiento del mundo es sólo vanidad y la ignorancia. No hay otra opción para el Absoluto.








Pregunta: amor gozo inefable e infinito del juego son parte de la conciencia?
Sí. El Absoluto es lo que hace que todo suceda. Pero no es todo: es mucho más que eso. En última instancia, y reiterar lo que he dicho en numerosas ocasiones, lo que se conoce como absoluto con instantáneamente porque pierde todo sentido de identificación con el cuerpo, la persona en este mundo y cualquier conciencia. No es la Paz Suprema, y ​​otros lugares.

Pregunta: ¿Qué pasaría si todas las conciencias se convirtió en absoluto?
Pero todos vosotros sois ya, Absolutos. Sucedía exactamente lo mismo que sucede cuando usted duerme. Hay una mayor interacción con el mundo. Este mundo desaparece. A veces se sustituye por lo que ustedes llaman el mundo de los sueños. Cuando todas las conciencias que interactúan sueño, es que puede actuar? No, el mundo se ha ido a todas esas conciencias, cuando duermen. El mundo no es resultado de la interacción de los sueños y proyecciones de cada uno, que le han dado peso a la que se ha suscrito, negar o ignorar su condición real. Esto es lo que conduce al concepto de la investigación, junto con el miedo. ¿Cómo que nunca nació, que nunca desaparece, ¿podemos tener miedo? Eso demuestra que precisamente cuando usted no sabe lo que usted está buscando, usted mira, usted piensa que usted tiene. El que detiene todos los movimientos, todos estos eventos (fuera de la mente, ya que esta bolsa bolsa de alimentos, como la conciencia) hace que sea este. Se liberó. Él es el Omnisciente. Todo lo demás no son más que proyecciones. Jñani es aquel que no puede hacer cualquier pregunta sobre el sentido de su identidad, el significado de cualquier sufrimiento, cualquier mundo. Existe, pero no se preocupa. Eso no significa que haya renunciado al mundo. Dejó este mundo como lo que es, lo que deja la bolsa de comida para comer, dejó la bolsa de intercambio mental, que deja al espectador ver, deja al jugador compite. Pero el hecho de no ser identificado lo cambia todo. La única paz está aquí, no está en otra parte. Porque eres un espectador o jugador, que siempre se ven afectados de una u otra manera, por el principio y el final de la serie y las interacciones. El que está liberado ya no se ven afectados por ella, incluso si se vive. Y lo que es Absoluto no puede dudar por un segundo, o hacer cualquier pregunta sobre el "Yo soy", lo limitado y lo ilimitado, lo Absoluto. En resumen, yo diría que la conciencia es lo que se esconde el Absoluto, pero usted es libre de experimentar con cualquier conciencia. Pero todas las conciencias no se Absoluto. Se incluyen, por ser no-ser. Ser Absoluto (el estado más allá de todo) da Shantinilya. Shantinilaya no puede ser afectado por cualquier contingencia, como el cuerpo de este mundo. Ciertamente, existen obligaciones en el formulario, los compromisos con la interacción de las diferentes bolsas. Pero se vive sin identificación, sin ninguna posibilidad de alterar el Absoluto.







Pregunta: red-world parte del sueño? Esto haría que este estado de conciencia de la humanidad?
El encuentro con la Luz de vibración es el encuentro con lo que podríamos llamar el padre o la Fuente o el Espíritu Santo. Es el encuentro con el Brahman. Pero Brahman no es Parabrahman. Esto es simplemente la reintegración a la conciencia, su infinitud como la observación posible. El Absoluto no puede venir: ya está allí. El Absoluto no es algo que viene a tu manera: ya está allí. El Absoluto no tiene necesidad de rejilla del planeta, la explosión del planeta, su alienación, la desaparición de todo el mundo, ya que cualquier tamaño. Por lo tanto, lo que se llama la red del mundo no es el Absoluto. Es el encuentro con la Fuente.

Pregunta: Cuando usted está en un estado de "estar tranquilo", ¿tendría una técnica distinta a olvidar a preguntarse conciencia ninguna parte?
La conciencia de sí-misma. Ella murió ya, cuando usted duerme. Aparte de la conciencia del sueño es lo que su conciencia, conciencia, si puedo decir lo que hiciste cuando estabas durmiendo fuera el sueño? No. Así, la conciencia observa, donde es la desaparición del cuerpo, pensamientos, emociones. Pero está ahí, observa. Salga del observador está desenmascarando lo que siempre ha estado ahí, nunca se movió, nunca se expresa en el sentido de que se está diseñando. El acto mismo de querer detener la medición es una reacción. Más allá de la "guardar silencio" cuando todos los signos y las señales (de la bolsa para cadáveres conciencia, o las funciones mentales o emocionales o fisiológicas) desaparecen cuando la conciencia, como se acaba de decir se pierde tiempo, entonces usted es. Pero queremos actuar en el observador, en la meditación es inútil. Deje que la fase, se puede llamar para conciliar el sueño o despertarse en la mañana, que se producen. El misterio, si se me permite decirlo, está aquí. En el momento en que la identidad desaparece con el sueño, para quedarse dormido o despierto, cuando el sentido de la identidad no es todavía presente. Esto es lo que he llamado el Switch.

Pregunta: Presencia infinita es el Absoluto?
Si esta es la Presencia infinita que está calificado. Todo lo que está calificado no puede ser absoluta. Todavía hay un observador que observa la presencia infinita. Así, el Absoluto es absoluto. No es la presencia absoluta o última mientras haya presencia. Como se trata de "yo", no es absoluta. Aun cuando el "yo", como ya he dicho, puede ser una condición necesaria, pero no es una obligación. Por lo tanto, la presencia último no tiene nada que ver con el Absoluto, aunque (si se me permite usar esa expresión) lados de manera similar. El Absoluto no es ser ni no-ser. En el Absoluto no es la Unidad o dualidad o no dualidad, sino que abarca todo esto y más.







Pregunta: ¿Qué es el acto de despertarse durante la noche o sin saber de dónde eres o quién eres?
Como he dicho, cuanto menos se entiende, mejor es. Desidentificación, la pérdida de lo ilusorio y transitorio, inducida por la luz (lo que se llama la red del mundo) ya se experimentó en algunas ocasiones, por usted. Esto es cuando desaparecen cuando no sabes quién eres, de dónde eres, en qué mundo te encuentres, te acercas a lo que siempre has sido. Fuera de Maya, la ilusión de este mundo no es, estrictamente hablando, despertando en otra ilusión aún mayor. Este es precisamente el momento en que usted no entiende, cuando usted no sabe, lo que pasa enfoque que eres. En estos momentos de la desaparición de vez en cuando, o en el momento de la desaparición definitiva, existe la posibilidad de restaurar Está usted en lo absoluto. Para el Absolu ¿Es usted, no hay diferencia en el tiempo que usted vive entre ver una enfermedad repentina que despertarse por la noche sin saber quién es ni dónde está. Si usted sabe una mejor manera de quitar la ilusión, entonces usted habría pasado. Pero no hay otro.






Pregunta: ¿Estos momentos son puntuales y, a pesar del hecho de que la conciencia busca establecerse en este estado, no se puede.
Pero la conciencia no puede alcanzar. Persona, incluso menos. Este es precisamente el momento de soltar la persona que eres libre. Nunca es una persona que busca la liberación. Nunca se lo puede encontrar. Esto es precisamente lo que debe ser eliminado Absoluto. El Absoluto no puede ser una búsqueda, o incluso un esfuerzo. Entonces, ¿cómo se puede llegar porque no hay dónde llegar? Siempre y cuando usted cree que hay una ruta o distancia, esta creencia es eficaz. Hablé largo y tendido sobre la estafa que la espiritualidad es sólo la realización de la cantidad de miedo porque es así como el Absoluto puede expresar cualquier temor. ¿Qué miedo es lo efímero, la persona, porque sabe que va a desaparecer y que le gustaría encontrar la eternidad. Pero nadie puede encontrar la eternidad. ¿Qué más hace su identidad cuando deja este cuerpo y este mundo? Nada. Entonces, ¿cómo es efímero podría suceder. Es imposible. Es precisamente en la aceptación de la imposibilidad de que la persona, no es la entrega final de cualquier búsqueda, cualquier investigación de cualquier investigación y cualquier ilusión, no antes.

Pregunta: ¿Es lo mismo si miramos en un espejo sin reconocer?
Pero verá, sin embargo, una persona. Por lo tanto, no es eso. El Absoluto no necesita el espejo, él lo reconoce o no ya que precisamente lo absoluto es la ausencia de cualquier posible reconocimiento.





Pregunta: ¿por qué las experiencias de reubicación y luego nada?
Como usted mismo ha dicho: son experiencias. Estos estados se ven afectados de alguna manera, como recompensa. Nada más. Una vez que la experiencia vivida, una vez que el significado se construye, lo que lo haría usted para reproducirse? La reubicación puede darse cuenta de que usted no está limitado a la bolsa de comida o mental, hay algo más. Que ha sido bien explicada por las estrellas. El propósito de las reuniones es más allá de las palabras y de intercambiar preguntas y respuestas. Le pone trasladarse a otro lugar, pero también no es el Absoluto. No puede haber una regresión, no puede haber progreso: hay posiblemente experimentar. Hay, posiblemente, afirma. Pero ni la experiencia ni los estados son absolutos.

Pregunta: Presencia razón última que acabamos de desaparecer por un tiempo? ¿Cómo se explica que el tiempo está definido, circunscrito?
Por la presencia de un formulario, no lo eres, pero está ahí. Esta bolsa necesita. Incluso los más largos Samadhis a su fin, en algún momento, ya que debe mantener, de una manera u otra, esta bolsa. Aunque los intervalos de mantenimiento espacios son muy largos, como algunas estrellas. El Absoluto no es la forma de lo informe Absoluto. Y, sin embargo, este es el Absoluto mismo. En el primer caso, la conciencia es todavía depende de una asignación. En el Absoluto sin forma, puede haber una conciencia, sino que está libre de cualquier cesión, ningún límite. Pero el Absoluto sin forma puede representar el primer juego de la creación, que es el paso de una conciencia-conciencia y una conciencia a la conciencia, sin dificultad, sin duda, como una cosa natural. Pero cuando una forma está presente, ¿dónde estás, es en esta forma que eres. Usted no es la forma, sino que estás ahí. Si lo prefiere, el ser es el manto de la no-ser, como la cebolla, pero no son la cebolla sobre, ni ninguno de sus capas. Del mismo modo, no están ni ser ni no-ser. Usted está permitiendo que el Ser Absoluto, como el no-ser.

Pregunta: ¿qué personas viven con la enfermedad de Alzheimer está relacionada con los juegos de la conciencia como usted acaba de describir?
Sin embargo, cualquier enfermedad que sea, es una expresión de la conciencia, también. Así, desde su punto de vista, uno que tiene trastornos específicos puede parecer que no tienen conciencia. Es decir, simplemente, su capacidad de actuar e interactuar con el sueño común se deteriora. Pero todavía hay una expresión de la conciencia, totalmente limitada, incluso distorsionada. No puede haber una posible correlación entre el Absoluto y cualquier enfermedad.

No tenemos más preguntas, gracias.
Así Bidi te saluda y te dice que la próxima vez.


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