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jueves, 6 de septiembre de 2012

BIDI


BIDI

15 août 2012
Et bien, BIDI est avec vous. Et je vous salue. Je vous l'avais dit, il n'y aura plus de réponses très longues à vos questions préparées parce que maintenant nous allons déconstruire ce qui peut rester dans votre tête, traduisant votre impression de maîtriser, de comprendre quoi que ce soit. Ainsi, nos échanges ont pour objet de faciliter, au-delà de la déconstruction, le dépassement de votre connu et aussi de vos interrogations, vous permettant, si vous le souhaitez, de mettre fin, en vous, à ce qui est éphémère, Illusoire et qui peut encore entraver ce que vous Êtes, ce que nous sommes. Alors je vous invite à me poser toutes les questions qui se présentent dans votre tête, dépassant largement le cadre de votre personne mais s'installant dans un cadre beaucoup plus large de ce qu'est la Vie, la Conscience, l'Absolu, tout ce qui peut vous sembler être un problème actuellement, là où vous êtes.
Question : Les cités Intra-Terrestres sont dans la multi dimensionnalité ou l'Illusion ?
Tu dois saisir que dès qu'il y a attribution d'une forme, il y a expérience de la Conscience, que celle-ci soit limitée ou multi dimensionnelle. Encore faut-il savoir si ces formes de vie sont dans une forme mutable ou fixe. Comme tu le sais peut-être (après m'avoir lu ou entendu), l'Absolu peut être avec forme ou sans forme. Il existe, sur ce monde, appelé la Terre, de multiples états interpénétrés de la Conscience. Nous, humains, sommes dans un sac de nourriture, dans un sac mental, avec de grandes difficultés de lâcher cette perception, cette Conscience et cette expérience. Par contre, il existe des formes de Conscience habitant des formes moins rigides que l'humain et pouvant, à volonté, s'extraire de ladite forme pour pénétrer une autre forme. Le mot forme est déjà une indication d'une limite puisqu'il existe ce qui est dans cette forme et ce qui n'est pas dans cette forme. Le tout étant de savoir si la Conscience va au-delà de l'observateur, au-delà du témoin, et donc, en quelque sorte, a accès à l'Absolu ou pas. Toute la différence est à ce niveau. C'est-à-dire qu'un humain, un Frère ou une Sœur, est tout à fait capable, comme je l'ai démontré, de pénétrer l'Absolu afin d'être pénétré lui-même au sein de son Illusion. Saisis bien que l'Illusion est contenue dans l'Absolu. Là aussi, c'est une question de point de vue, de regard, de Conscience mais, avant tout, c'est lié à la possibilité de ne pas dépendre d'une forme mais d'être, en quelque sorte, capable d'expérimenter toute forme, comme l'absence de forme.

La personne humaine, comme la personne intra Terrestre, peut être Absolue comme non Absolue. Il existe aussi des formes de vie n'ayant rien à voir avec l'humain, qui interpénètrent l'Illusion et la réalité dans laquelle vous êtes encore. Le tout est de vivre le fait que ce soit une Illusion, non pas en tant que croyance mais directement en tant que vérification de l'état au-delà de tout état, nommé Absolu ou Ultime. L'enfermement Dimensionnel, sur cette Terre, est le propre de l'humain parce que le programme (si je peux m'exprimer ainsi) de vie a été amputé. Il existe d'autres formes dont le programme de vie n'a pas été amputé, où la Conscience même (si je peux m'exprimer ainsi) de la Source, comme du Brahman, comme du Para Brahman, est inscrite dans cette forme mais n'est pas limitée à cette forme. J'ai pris l'exemple (voilà quelque temps) de l'oignon avec ses différentes couches. Une couche est à une place, elle peut avoir conscience des autres places, c'est-à-dire des autres couches, mais elle peut aussi s'extraire de toutes les couches et constater que l'oignon n'existe pas. La seule différence se fait par la possibilité, ou non, de se transporter d'une forme à une autre, jusqu'au sans forme. La seule différence est donc, là aussi, le point de vue. Ainsi, dans ce que tu nommes les peuples Intra Terrestres, il en existe de diverses variétés qui ne sont pas toutes conscientes les unes des autres. Là aussi, la seule façon de saisir cela est le point de vue ou l'emplacement du regard. Regard, bien sûr, qui n'a rien à voir avec les yeux, rien à voir avec une perception mais qui est le mécanisme le plus intime de la Conscience, projetée en telle ou telle couche de l'oignon.
Question : quand une question émerge, j'ai une espèce de lâcher prise sur l'inquiétude ou la curiosité, comme si au fond cela n'avait plus aucune importance, malgré des résistances.
Qu'est-ce que tu appelles résistances ?
Réponse : résistances de la personnalité.
Comment peux-tu avoir des résistances si tu détermines toi-même que les résistances viennent de la personnalité ? T'appartiennent-elles ?
Réponse : Non.
Alors effectivement, cela n'a aucune importance. Nous sommes bien au-delà du lâcher prise, parce que lâcher prise est encore une action, dans le faire et dans le paraître. Tant que tu crois que tu peux lâcher prise, cela ne correspond qu'à la personne et au jeu de la personne. Dès l'instant où, comme tu le dis, face à une question apparaît le « à quoi bon », tu as déjà fait un grand pas. Même si nous jouons le jeu des questions et des réponses, nous savons pertinemment que ces questions et ces réponses peuvent être sans fin. Elles ne sont qu'un support visant à déconstruire les illusions, les croyances et, comme tu l'as dit, les résistances. Une fois que ce jeu commence à être vu, en déplaçant le regard, alors effectivement, tu t'aperçois et tu te dis que cela ne sert à rien parce qu'aucune question, comme aucune réponse, ne peut te délivrer (en définitive) de l'illusion, en totalité. Ce n'est que dans cette forme de prise de conscience, nommée « à quoi bon », que se situe la Vérité. Comme je l'ai dit, laisse ce sac de nourriture vivre sa vie, laisse ce sac mental vivre sa vie. Contente-toi, dans un premier temps, d'en être l'observateur, le témoin et, dans ce processus de désidentification, tu constateras par toi-même que le « à quoi bon » va disparaître, laissant place à ce que tu Es, au-delà du Je Suis. Comme je l'ai dit : ce n'est pas un jeu, c'est le mouvement de la vie. Là est l'essentiel.

Question : l'état que chacun d'entre nous va atteindre est déjà déterminé, maintenant ?
Est-ce qu'il y a un état à atteindre ? Absolument pas. Il y a, certes, ce que vous nommez des destinations mais qui ne sont que le reflet de l'état de votre Conscience. Est-ce que votre Conscience est dans l'expérience ? Est-ce que votre Conscience est dans le témoignage ? Est-ce que votre Conscience est dans l'observation ? Est-ce que votre Conscience est dans le changement de regard ? Tout cela correspond à des processus d'extériorisation, limités ou non. La vraie question est plutôt : « est-ce que je garde une forme ou est-ce que je n'ai plus besoin de cette apparence » parce que toute forme est une limite et une délimitation où la Conscience est contenue, contenue dans tous les sens.
Quand la Conscience se lâche, il y a le processus de déconstruction où plus rien ne peut être tenu. C'est cela notre état naturel à tous. Je peux employer cette image, sans reprendre pour autant la notion du théâtre : un jour, tu es sortie de ton état naturel qui est Absolu ou Para Brahman. Tu as, en quelque sorte, créé la Conscience, par un processus d'identification. Cela est allé de plus en plus loin mais aussi de plus en plus limité. La Conscience s'est prise au jeu de cette limitation mais tu n'es ni la limitation, ni la Conscience, ni l'observateur, ni le témoin.
Tant que tu considères qu'il y a effectivement une destination, pour toi, ou un état, à acquérir ou à manifester, considère que cela n'est qu'une extension de ce que tu Es, appelée Conscience. Cette Conscience peut retourner à l'Absolu ou décider de poursuivre la limite mais avec la conscience d'être venue de quelque part, qui n'est pas la Conscience mais l'Essence. Cela est profondément différent. Ainsi, la détermination ne dépend, là aussi, que de ton propre point de vue. Il n'y a aucun déterminisme, il n'y a aucun libre arbitre, dans l'Absolu. À toi de savoir où se situe ta Liberté, où se situe ta soif d'expérience, bref, où considères-tu en être dans ton chemin et sur ton chemin ? Jusqu'au moment où ton point de vue te fera dire qu'il n'y a pas de chemin et que ton Essence a toujours été là. Simplement, tu ne l'as pas reconnue. Tant qu'il y a soif de Conscience, quelle que soit cette Conscience, c'est ta liberté la plus Absolue. Mais, cette liberté là n'est pas être Libre ou Libéré ou Absolu puisque dès qu'il y a Conscience, dès qu'il y a forme, il y a limite. Mais, il est différent d'être limité et en résonance ou en reliance avec Absolu, que d'être limité sans résonance et sans reliance avec Absolu. De là naissent l'ensemble des illusions, des expériences et des Dimensions. L'Absolu contient tout cela mais il ne peut être limité à l'une de ces parties. Sans jeu de mot, je peux te dire que seul l'Absolu est Absolu, même s'il contient toutes les parties et toutes les illusions. Si tu préfères, l'Absolu est ce qui sous-tend toute manifestation, toute forme, toute Dimension, tout état et tout non état. Alors appelle-le Amour en tant qu'agent support et vecteur de toutes les expériences, comme de la non expérience.
Question : où suis-je quand je vis des moments comme d'inconscience ?
Tu es justement sans plus aucune forme, sans plus aucune localisation. Comme pour le sommeil, cela est Absolu. Justement, c'est dans ces moments là que la personnalité disparaît. Tu n'as plus le sens d'une identité, tu n'as plus le sens d'une action ou d'un faire. Toute Conscience, comme tu le dis, disparaît. Qui veut savoir où il est, si ce n'est la personne qui a besoin de se repérer dans le temps, dans l'espace, dans l'expérience ou dans la forme ? Dès l'instant où la conscience de la forme, la conscience d'une identité, quelle qu'elle soit, disparaît, ce que tu appelles absence, je l'appelle Ultime Présence parce que mon regard n'est pas ton regard. Rappelle-toi ce que te disait le Commandeur (ndr : Omraam Mikaël AÏVANHOV) : « chenille ou papillon » ? Est-ce que le papillon connaît la chenille ? Est-ce que la chenille connaît le papillon ? Ce qui est nommé la stase, ce que tu vis comme absence, est cette Ultime Présence qui est le passage d'un état à un non état. Ces moments là sont appelés à s'amplifier, dans la durée et dans l'intensité, parce que dès l'instant où tu ne peux plus te repérer, au sein d'une personne, au sein de ce temps linéaire de ce monde ou de cette forme ou de ces pensées, tu touches à l'Indicible. Seule la personnalité a besoin d'un témoin. L'âme a besoin d'un observateur. Mais quand il n'y a plus témoin, ni observateur, ni identité, ni identification possible alors, tu y es. Mais dès l'instant où tu essayes de te redéfinir à travers une explication, une localisation, une expérience, tu sors de ce que tu étais et de ce que tu Es puisque la Conscience se remanifeste.

Tu peux toutefois juger (si l'on peut dire), du point de vue de la personne, de ce qui a été approché, touché ou transcendé, à travers les effets directs dans ta vie. Parce que dès l'instant où apparaît le « à quoi bon », dès l'instant où apparaît, en toi, le sentiment de la futilité, de l'inutilité de définir ce qui est vécu, ou ce qui n'est pas conscientisé alors, tu t'approches de ton état naturel. La démultiplication de la Conscience est un jeu. Ce jeu est parfois pathétique et terrible parce qu'il y a identité à une forme et une forme (par définition étant limitée) débouche inéluctablement sur la souffrance de sa propre fin en tant que forme ou sac de nourriture. En résumé, ce qui est expérience et expérimentation, avec un autre regard, devient absurde. Quand tu débouches sur cette absurdité, sur ce « à quoi bon » (sans renier mais en réfutant ceci comme illusoire alors), cette stase te conduit à être ce que tu Es, c'est-à-dire Absolu. Saisis bien que c'est toujours la Conscience et l'expérience qui veut définir un emplacement, un sujet, un objet, une scène de théâtre mais qu'au-delà de la Conscience, il n'y a ni scène de théâtre, ni spectateur, ni acteur, ni même de théâtre. Si tu acceptes cela, au moment où cela t'est présenté, petit à petit, tu vas te rendre compte de ce que je t'ai dit.
Question : votre canal a dit que lorsqu'on était Absolu, on avait une forme de conscience aiguë de cet état. Or, vous évoquez l'Absolu comme une forme d'a-conscience.
L'a-conscience (qui n'est pas la non Conscience) vous permet de saisir ce que vous Êtes. Mais déjà, en définissant ou en saisissant ce que vous Êtes, ce qui exprime cela sera toujours la Conscience. C'est une acuité, c'est au-delà d'une perception. C'est, bien évidemment, au-delà d'une conception ou d'une pensée puisque c'est l'état naturel Absolu. Simplement, quand cela est trouvé, ou retrouvé, il y a effectivement une conscientisation, c'est-à-dire que l'Absolu se dévoile à la conscience parce que l'Absolu a toujours été là, donc on peut parler de conscience mais, dans les faits, ce n'est plus la cconscience. Mais comme je l'ai déjà dit, absolument rien ne peut en être dit par les mots. Quand l'Absolu avec forme est là, il ne peut exister la moindre interrogation, le moindre doute, la moindre question. C'est une évidence. Retrouver ou trouver cette évidence est la Libération totale, même si le sac de nourriture, le sac mental, sont toujours là. Mais la conscience, ou a-conscience n'est plus limitée ni enfermée ni structurée au sein d'une forme, même si celle-ci demeure. Il y a une différence majeure entre proclamer et déclamer que ce monde est une illusion, et de le vivre. Tant qu'il y a identité, il y a souffrance. Tant qu'il y a identité, il y a distance. L'Absolu ne connaît ni souffrance, ni distance, quoi qu'il arrive à ce sac mental ou de nourriture. Ceci est bien au-delà de la conscience mais, dès l'instant où un mot est formulé, la forme apparaît, même si la conscience disparaît.

Question : doit-il y avoir compréhension pour arriver à l'évidence ?
L'évidence est tout sauf une compréhension. Tant qu'il y a volonté de compréhension ou compréhension, tu t'éloignes. L'évidence est évidence : elle n'est pas compréhension. Tout ce qui est compréhension (que cela passe par la raison, que cela passe par l'expérience) n'est qu'un éloignement de ce que tu Es. Aucune compréhension ne peut te conduire à ce que tu Es, parce que cette quête là est une arnaque : tu peux la poursuivre indéfiniment, tu n'y arriveras jamais. L'évidence a toujours été là, n'attendant qu'une chose : que tu cesses l'expérience, que tu arrêtes la compréhension et que tu laisses Être ce que tu Es. Mais tu n'es pas celui qui expérimente, tu n'es pas celui qui comprend, tu n'es pas la personne, tu n'es pas les rôles que tu joues. Tu n'es rien de tout cela. Tant que tu es absorbé par ce que tu joues ou ce que tu regardes ou ce que tu comprends, tu demeures dans le théâtre et donc tu es prisonnier d'une scène, d'un décor, d'expériences. Ce que tu Es ne peut être compris parce que, justement, c'est une évidence. Tant que cela ne t'apparaît pas ainsi, c'est que, quelque part, il y a encore poursuite d'une expérience : l'expérience qui consiste à te faire dire et à te faire croire que tu vas y arriver. Or tu ne peux pas y arriver, puisque tu n'es jamais parti. Tu n'as jamais existé : tu n'as fait que projeter un temps, un espace, une forme, au sein d'une linéarité qui n'existe pas.

Ce que tu Es, échappe à toute description, à toute compréhension, à tout regard, tant que tu restes dans ton théâtre. L'extériorisation au sein d'une forme (la tienne comme de toute autre), enfermée ou non enfermée, te piège par elle-même, par l'existence de cette forme, puisqu'il y a identité, identification à ce que tu as créé. Mais cette création n'existe pas. Tant que ton regard est issu de cette forme et donc de cet enfermement, tu es limité par la forme elle-même. Mais ne crois pas que c'est en reniant cette forme que tu vas t'en sortir. Le principe de la réfutation n'est pas cela. Ainsi donc, dès l'instant où tu accepteras que tu ne peux pas comprendre, que tu ne peux pas expérimenter l'Absolu, tu accepteras que tu l'Es, de toute éternité, de toute forme, de toute Dimension, de tout temps et de tout espace. Cela t'apparaîtra, à ce moment là, tellement évident que tu pourras rire de toi et de toutes ces formes et de toutes ces illusions, mais pas avant.
Question : la réfutation, la renonciation paraissent être un tel travail que parfois j'aimerais mieux revenir comme avant, sans rien savoir, et vivre l'illusion. Mais comme on ne peut pas faire marche arrière, comment faire ?
Qui te dit que tu as avancé. Qui te dit que tu t'es déplacée, si ce n'est le mental et l'ego. Ce que tu appelles l'innocence n'en est pas une. Tu veux dire simplement qu'à un moment donné, ce sac de nourriture ne se posait pas de questions et que, aujourd'hui, il s'est posé trop de questions et il aimerait ne plus se poser de questions. Et donc tu parles de marche arrière ou de te retourner à un état antérieur. Mais tu n'es pas un état, ni antérieur, ni celui d'aujourd'hui. Tant que tu considères que tu es sur un chemin et que tu parcours ce chemin, que tu aies envie de faire demi-tour ou d'y arriver ne change rien, puisque ce que tu Es n'a jamais bougé, ne s'est jamais déplacé. Tu es simplement le locataire d'une forme, qui est venue de la terre et qui repartira dans la terre, servant, à son tour, de nourriture à autre chose.

Comme je l'ai dit, la réfutation n'est pas un exercice mental, encore moins un travail. Tant que tu considères que c'est un travail, tu te fatigueras et d'ailleurs, tu l'es, puisque tu parles de faire demi-tour ou de faire marche arrière. Accepte donc que rien n'a jamais changé et vois-le clairement. Tu n'es pas celle qui marche sur un chemin, tu n'es pas celle qui veut faire demi-tour. Ça, ce ne sont que les gesticulations de l'éphémère, de l'illusoire. Tu Es ce qui n'a jamais bougé, tu Es le moyeu de la roue, le centre du centre, en tous points. Accepte ce que tu Es et tu n'auras besoin ni d'avancer, ni de reculer, ni de faire demi-tour, parce que tu n'as jamais bougé. Ce qui bouge, c'est ce qui gesticule. Qu'est-ce qui gesticule ? Le sac de nourriture ou le sac mental, rien d'autre. Tu Es ce qui n'a jamais bougé, ne s'est jamais déplacé, n'a jamais expérimenté, n'a jamais souffert. Tu es au-delà de tout cela et pourtant tu contiens tout cela. Il faut, effectivement, dépasser la notion de jeu ou la notion de travail. Ce n'est ni l'un ni l'autre. Pose-toi la question de ce que tu Es. Et quand je dis « ce que tu Es », ce n'est pas « qui es-tu », parce que là tu peux me répondre : « je suis telle personne », « j'ai tel âge ». Mais tu n'es rien de tout cela, parce que tu Es ce qui n'a jamais bougé, qui ne s'est jamais déplacé, qui n'a jamais rien parcouru, qui n'a pas besoin d'avancer, ni de faire demi-tour.
Question : peut-on dire que les minéraux, les végétaux, les animaux vivent l'Absolu ?
Ils sont l'Absolu. Tu ne peux pas vivre l'Absolu, tu l'Es
. Ils ne peuvent pas vivre l'Absolu, ils le sont. L'atome, un soleil, une planète, un être humain, une forme démoniaque, une forme de lumière, cela ne fait aucune différence. Seul le regard divisé, fragmenté, voit une différence et vit cette différence. Si tu arrêtes tout ce qui est vécu, si tu t'arrêtes de voir des formes différentes, des structures différentes, des programmes différents, alors tu t'approches de ce que tu Es. Saisis bien que toutes les expérimentations, toutes les expériences, ne sont que le reflet de ce que tu Es. Le jour où ce sac de nourriture, ce sac mental, disparaît définitivement, qu'est-ce qu'il reste ? Ce que tu Es. Et dans ce que tu Es, y-a-t-il la conscience d'une fourmi, d'un être démoniaque ou d'un être de lumière ? Non, il n'y a plus rien, c'est-à-dire qu'il y a tout. Comprends que toute expérience n'est qu'une projection autour du centre que tu Es. Seule la conscience sépare et limite et réunifie, aussi. Mais réunifier n'est pas être Absolu. Rappelle-toi ce que j'ai dit, il y a deux questions : quand l'Absolu est, aucun doute ne peut exister, parce que tu vis au-delà de cette forme, au-delà de tout sac, au-delà de ce monde, au-delà de tout monde, au-delà de toute Dimension, dans ce que certaines Étoiles ont appelé « Shantinylaya » (la Demeure de Paix Suprême). Quand tu es cela, tu saisis que le reste ne sont que des projections depuis le centre que tu Es : la fourmi, comme le soleil, comme la planète, comme un être dit démoniaque, ou comme un être dit de lumière. Là aussi et je ne peux que me répéter, tout est question de regard et de point de vue. Où te places-tu ? Où te situes-tu ? Es-tu ce sac ? Es-tu cette conscience ? Es-tu cette expérience ? Pose-toi la bonne question.
Question : l'univers n'est-il aussi qu'une projection du centre de nous-même ?
Exactement.

Question : pourquoi est-ce que le canal doit crier très fort pour vous servir ?
Je te renvoie pour cela à ce que j'ai dit voilà deux entretiens. Ce n'est pas crier qui est important, c'est l'impact au niveau de ce que vous nommez vos oreilles. La vibration obtenue sature vos sens, parce que les sens, quels qu'ils soient, appartiennent à l'expérience. Il s'agit d'une entreprise de déconstruction. Entreprendre cela permet, justement, pour toi, de te rapprocher de ce que tu Es. L'impact sur ta conscience, comme sur ton état nommé Vibratoire, est profondément différent, selon que tu m'entends, même sans rien entendre, sans rien comprendre de ce qui peut être lu ensuite. Fais en l'expérience et tu saisiras par toi-même. La vibration de ce que tu nommes cri, s'inscrit dans la logique que tu nommes Vibratoire, de l'état multidimensionnel. Comme je l'ai dit, moins tu comprends ou plus tu te sens percutée, meilleur cela est. Rappelle-toi que le but de nos divers entretiens et entre-nous a pour objet ou pour fonction de, en quelque sorte, te rapprocher de ce que tu Es. La saturation de ce sens, parmi les cinq sens est un élément important permettant de saisir cela.
La limite de votre forme, de chaque forme humaine, est inscrite dans ce qui est nommé un corps illusoire qui s'appelle le corps causal. Ce corps causal, ou dernier corps d'illusion, est sensible au son. Voilà pourquoi.
Question : peut-il y avoir des sons, dans la vie quotidienne, qui font l'effet inverse, c'est-à-dire qui nous recollent, en quelque sorte, à notre personnalité ?
Dès que tu parles, s'exprime la personnalité, que tu l'exprimes sous forme de mots savants ou quels que soient les mots employés. Voilà quelque temps, l'un des Anciens vous a parlé des images. Il en est de même pour tous les sens, parce que les sens permettent de s'approprier l'expérience, au travers de la conscience. C'est pour cela que beaucoup d'êtres en chemin, ou croyant l'être, vous ont parlé de méditation, afin que les sens soient au repos, afin de trouver le « je suis ». Mon but n'est pas celui-là : il est de dépasser le « je suis » et donc de ne pas faire taire les sens, mais bien de saturer les sens. Le corps causal est lié aux sons. La prise de forme, le sac de nourriture, est lié à un programme. Ce programme, avant d'être dans la cellule, il est dans l'organisation d'une forme. Cette organisation de forme dépend du son. Le silence des sens (et donc le silence des sons) vous place dans la position du témoin ou de l'observateur. C'est une étape. L'Absolu n'est pas une étape : c'est la disparition même de l'observateur et du témoin, du sujet comme de l'objet. C'est la fin de l'illusion.

Question : quelqu'un pourrait-il émettre des sons qui aient le même effet de saturation ?
Tu peux le faire autant que moi, parce que (dès l'instant où tu te satures toi-même), essaie :
si tu t'entends parler comme je le fais, qu'est-ce qui se passe ? Tu constateras, par toi-même, que les pensées ne peuvent plus naître. Le son (pas tous les sons mais ce son) est déstructurant et permet la déconstruction du mental, et te fait, en quelque sorte, sortir de la scène, te fait prendre conscience que tu n'es pas celui qui joue sur la scène, mais que tu es le spectateur ou le témoin ou encore l'observateur. Quand ton attention assiste ou joue une scène de théâtre, que se passe-t-il ? À ce moment-là, tu oublies quoi ? Tes soucis, ta personne. Tu es, comme on dit, immergée dans un spectacle. À un moment donné, le spectacle te dérange. Qu'est-ce que tu fais, à ce moment là ? Tu quittes le théâtre. Il en est de même pour le témoin, pour l'observateur, pour le sujet, pour l'objet, pour le théâtre, en totalité. Ce qui peut sembler détestable, qui peut agacer, il suffit de se poser la question : qu'est-ce qui est détestable, qu'est-ce qui est agacé, si ce n'est la personne elle-même ? Mais va au-delà de la personne. La conscience est Vibration, cela vous a été dit. Mais la conscience est aussi un son. Il y a des sons qui alourdissent la conscience, il y a des sons qui font disparaître la conscience, au-delà de l'agréable ou au-delà du désagréable.
Question : quelle est la différence entre Lumière et Absolu ?
La Lumière est une émanation. La Lumière est Source. L'Absolu est le vecteur et le support de la Lumière et de la Source. L'Absolu ne peut être limité à une Lumière. L'Absolu ne peut être limité à la Source. Parce que qui dit Source dit origine et donc propagation de la Lumière, comme du son. Mais cette propagation ne peut se faire que par l'Absolu. L'Absolu contient la Lumière. On peut dire qu'il la supporte, qu'il la transmet et que même l'Intelligence de la Lumière ne peut être présente que parce qu'elle est supportée, portée, transportée par l'Absolu. L'Absolu est au-delà de toute définition, au-delà de toute Lumière, comme de toute Ombre, de toute limite comme de l'illimité, du fini comme de l'infini. Tout ce qu'on peut dire c'est que l'Absolu est indéfini. La lumière est un qualificatif, que ce soit la lumière visible aux yeux de ce sac, comme la Lumière qui vous est invisible : Lumière vibrale qui, à vos yeux, vous apparaît comme non lumière, comme trou noir, du fait même de l'inversion, du fait même de l'expérience. Parce que toute projection dans une forme nécessite un éclairage. S'il n'y avait pas d'éclairage, tu ne verrais aucune forme. J'ai pris l'exemple, voilà quelque temps, de quelqu'un qui rentrait dans une pièce sombre, non éclairée, et qui prenait une corde pour un serpent. Quand la Lumière arrive, la confusion cesse. Cela est l'action de la Lumière Vibrale. L'éclairage de la corde montre que ce n'était pas un serpent. Donc, sans Lumière, il n'y a pas d'expérience. L'Amour porte la Lumière. Il ne peut exister de conscience, d'expérience, sans le jeu de l'Ombre et de la Lumière. L'Absolu contient la Lumière comme l'Ombre, comme le sombre, quelque-soit le qualificatif de cette Lumière.

Question : par rapport à cette image du serpent et de la corde, est-ce qu'on peut dire que la compréhension serait le serpent qui s'éclaire avec la Lumière ?
Ni l'un ni l'autre. En fait il n'y a ni corde ni serpent, ni Lumière ni observateur. Ceci est encore un jeu de projection de la conscience, mais l'étape de mise en lumière peut effectivement être un préalable à cet Ultime. Mais je te répète que comprendre que la corde n'était pas un serpent, supprime l'émotion mais ne supprime pas l'illusion. Il me semble que chez vous, en occident, LE CHRIST avait dit que tu pouvais avoir toutes les explications, la connaissance de tous les mystères, manifester tous les charismes, produire tous les miracles,
s'il te manquait l'Amour, cela ne servait à rien. Mais pas l'Amour au sens où l'humain l'entendrait et le voudrait, mais l'Amour au sens Absolu : ce qui porte, supporte et transporte la Lumière, Vibrale comme physique. Tant que tu crois que comprendre va t'amener à l'Absolu, tu n'as rien compris.
Question : le son d'un gong ou d'un bol de Cristal peut-il amener à la saturation dont vous parliez ?
As-tu déjà observé beaucoup d'êtres humains ayant entendu ce dont tu parles et étant Absolu ? Non. Le Son est Vibration, le Son peut être ouverture, mais
la saturation du Son, tel que je le fais est nécessairement porté par la voix (ni par le chant ni par un instrument). Il n'existe aucune machine, aucun instrument, aucune technique, pour Être ce que tu Es. Rappelez-vous que c'est toujours la personne qui met au point des stratégies, des stratagèmes, des simulacres pour se croire être arrivée à quelque chose. Mais vous ne pouvez arriver nulle part. Quand tout ce qui est connu disparait, alors vous êtes ce que vous Êtes. Le problème est que vous croyez encore qu'il vous faut faire l'expérience, qu'il vous faut cheminer, qu'il vous faut parcourir, qu'il vous faut comprendre, qu'il vous faut travailler, pour être ce que vous Êtes. C'est justement l'arrêt de tout cela qui vous fait réellement être ce que vous Êtes, non pas comme un concept, non pas comme une idée, non pas comme une compréhension, mais bien comme la seule vérité possible.
Nous n'avons plus de questionnements, nous vous remercions.
Alors moi, j'ai des questions. Si nous en avons votre temps et le temps. Alors, celui qui veut répondre à mes questions, le fait.

Question de BIDI : qu'est-ce que l'Absolu ?
Réponse d'un(e) participant(e) : ce qui contient tout.

Question de BIDI : et qu'est-ce que ce « qui » qui contient tout ?
Réponse d'un(e) participant(e) : c'est moi.

Question de BIDI : qui es-tu ?
Réponse d'un(e) participant(e) : Absolu.
Réponse de BIDI : Rappelez-vous, l'Absolu ne peut être défini, il est au-delà de tout état, de toute expérience, ce qui est au centre du centre. Donc vous ne pouvez définir, en aucune manière, l'Absolu. Vous ne pouvez, effectivement, que l'être et, en l'étant, vous en avez non pas une certitude, non pas une démonstration, non pas une compréhension, mais vous vous installez, réellement, dans ce que nous sommes, tous. Et cela ne peut être sujet à la moindre interrogation, au moindre doute, au moindre questionnement. Ce n'est donc pas une expérience, ce n'est donc pas un état, ce n'est donc pas une définition, c'est quelque chose qui est au-delà de la conscience, au-delà de l'expérience, au-delà du plaisir, au-delà de la souffrance. C'est réellement Être, tout en étant dans une forme, Être dans le sans forme.

Question de BIDI : quelle est la meilleure façon de vivre Absolu ? La meilleure approche si vous préférez ? Qui veut répondre ?
Réponse d'un(e) participant(e) : Par la réfutation de tout ce qui est connu.
Réponse d'un(e) participant(e) : Dormir.
Réponse de BIDI : On peut le dire. Dès que le monde disparait, dès que le sens d'une identité (dans une personne, dans un rôle, dans des idées) n'est plus, alors, tu es Absolu. Il n'y a pas de différence sensible, perceptible, entre être Absolu et dormir. La différence survient après et tu peux d'ailleurs imaginer que dès les premiers instants où tu sors du sommeil, tu te demandes où tu es, qui tu es. Là, tu es Absolu. Mais dès l'instant où tu es réveillé, tu endosses le vêtement, la forme, l'idée et l'identité. Et là, il n'y a plus Absolu. L'instant précis du passage du sommeil au réveil, avant que n'apparaisse le sens de ce que tu Es, dans ce monde, est très exactement l'état au-delà de tout état, dans lequel est celui qui est Absolu dans une forme, et cela, en permanence. Il n'est plus piégé par les sens, par l'identité ou par quoique ce soit de ce monde, sans pourtant, bien-sûr, rejeter ce monde. Ce n'est pas de l'indifférence, c'est bien plus que du détachement, c'est l'Absolu.

Question de BIDI : qui peut me dire ce qu'est le « Je Suis » ? Je précise toutefois avant vos réponses que le « Je Suis » est valable uniquement si vous ne rajoutez pas derrière : « Je Suis ceci ou Je Suis cela ». Parce que dès que vous dites : « Je Suis ceci ou Je Suis cela », vous êtes dans le Je, dans la personne, vous n'êtes plus dans le « Je Suis ». Qu'est-ce que le « Je Suis » ?
Réponse d'un(e) participant(e) : C'est le Soi.
Réponse d'un(e) participant(e) : C'est ce qui observe.
Réponse de BIDI : c'est l'observateur. Quand vous faites taire les pensées, quand le sac de nourriture n'a plus besoin de vous, sans pour autant disparaitre, quand il n'existe plus de perception de ce sac de nourriture, du mental, des pensées, des idées, alors le Soi est là. Mais le Soi n'est pas l'Absolu, de la même façon que le « Je Suis » n'est pas l'Absolu. Ils en sont des approches.
Si vous dites : « Je suis ni ceci, ni cela », alors vous êtes Absolu. C'est un principe, comme la réfutation, qui s'apparente à une désidentification de tout ce qui est éphémère.
Question de BIDI : Comment peut être qualifié ce qui s'approche le plus de la conscience de l'Absolu ?
Réponse d'un(e) participant(e) : l'infinie Présence.
Réponse de BIDI : ça c'est le stade Ultime avant. Mais
l'Absolu peut être qualifié d'a-conscience, qui est différent de l'inconscience.
Question de BIDI : qu'est-ce que la connaissance ?
Réponse d'un(e) participant(e) : l'ignorance.

Question de BIDI : qu'est-ce que l'ignorance ?
Réponse d'un(e) participant(e) : chercher.
Réponse de BIDI :
l'ignorance Est Absolu. « Heureux les simples d'esprit », avait-il dit (ndr : Christ)
Question de BIDI : avez-vous d'autres questions ?
Question : le « Je Suis Un » est le Soi ou l'Absolu ?
Le « Je Suis Un » peut s'apparenter à l'Ultime Présence, précédant l'Absolu, en quelque sorte.

Question : comment vivre le « Je Suis Un » sans le prononcer ?
En t'oubliant toi-même.

Question : qu'est-ce qui peut faire basculer les moments où l'on vit cet effacement, avec les moments où l'on vit cette identification ?
La disparition du Soi. Certaines Étoiles ont témoigné de ce qu'elles ont appelé l'Humilité et la Simplicité. Vous avez tous les éléments dans ce qu'elles vous ont dit.
Tant qu'il existe une volonté personnelle, cela traduit l'existence du Je et donc de l'ego. L'ego veut jouer à chercher la Lumière, l'ego veut jouer à parcourir un chemin. Rappelez-vous que l'Absolu n'a jamais bougé.
Question : si l'Absolu n'a jamais bougé, est-ce que ça signifie qu'il n'a jamais créé de loi ?
L'Absolu ne peut créer aucune loi. La Source a créé une seule loi : la Loi de Grâce ou d'Action de Grâce, qui ne dépend d'aucune réaction. Mais l'Absolu ne peut être une loi, ni même créer la moindre loi.
Question : qu'est-ce qui fait passer de l'a-conscience à la conscience ?
Ce n'est pas un passage. Il n'y a pas de solution de continuité. A-conscience et conscience : on peut simplement dire que
a-conscience se révèle d'elle-même dès que conscience n'est plus. C'est donc la déconstruction, la réfutation, de tout ce qui est éphémère. La conscience, si tu préfères, est née de a-conscience. Mais conscience ne peut pas conduire à a-conscience : il n'y a pas de passage. Pour cela, la conscience doit disparaitre. C'est l'Abandon à la Lumière, l'Abandon de la personnalité, le renoncement, la réfutation, le changement de regard, qui permet, si l'on peut dire, cela. Par contre, bien sûr, il a existé un passage de a-conscience à conscience, puisque c'est ainsi qu'est né l'observateur, le témoin, le sujet et l'objet. La disparition de l'objet, du sujet, du témoin, de l'observateur, met fin à la conscience et, à ce moment-là, l'a-conscience apparait, pas avant. C'est l'exemple du moyeu de la roue et de la roue qui tourne autour d'un point fixe.
Question : si la réfutation n'est pas un acte mental, qui réfute ou qu'est-ce qui réfute ?
La personnalité. Ce n'est pas une action mentale. Ce n'est pas un jeu. C'est un processus de libération qui vise à faire disparaitre la logique de la personnalité. Vous ne pouvez pas vous opposer à l'éphémère, il est là. Vous ne pouvez pas résoudre, en quelque sorte, l'équation de l'Absolu, par la personne elle-même que vous croyez être. La réfutation se sert de la personnalité. Ce n'est pas un jeu mental, parce que, justement ; elle fait disparaitre le mental. Parce que le mental ne peut que s'appuyer sur des suppositions fausses. Si vous mettez fin à ces suppositions fausses, le mental ne peut plus s'appuyer sur rien. Là est le principe de la réfutation. Alors bien sûr, tant que votre regard n'a pas changé, vous allez appeler ça des mentaleries, un peu comme vous diriez des bondieuseries. Mais ce n'est qu'un point de vue. Viendra un moment (qui est peut-être déjà venu) où l'Absolu éclate, parce que la personnalité ne peut plus brider, en quelque sorte, cet Absolu. La réfutation en est le moyen. Bien sûr qu'au début cela peut vous paraitre un travail, cela peut vous paraitre fastidieux, mais c'est bien la personnalité qui dit ça. Parce qu'effectivement, pour elle, c'est épuisant, mais c'est le but.

Nous n'avons plus de questionnements, nous vous remercions.
Alors BIDI vous remercie aussi. Je précise que j'aurai la Joie et le plaisir d'être en Vous, pour ce que vous nommez Alignement et donc vous serez en Moi. Je vous dis donc à dans quelques instants de votre temps. BIDI vous salue.
À bientôt.

BIDI

15 de agosto 2012

Bueno, BIDI está contigo. Y yo te saludo. Te lo dije, no habrá respuestas muy muchos más a sus preguntas preparadas porque ahora tenemos que deconstruir puede permanecer en su cabeza, lo que refleja su sentido de control, para entender nada. Por lo tanto, las discusiones tienen por objeto facilitar, más allá de la deconstrucción, excede su conocida y también a sus preguntas, puede usted, si desea usted dar por terminado, lo que es efímero e ilusorio e incluso puede impedir que somos lo que somos. Así que invito a formular las preguntas que surgen en la cabeza, van mucho más allá de su persona, sino de pasar a un marco mucho más amplio de lo que la vida, la conciencia, el Absoluto, mientras que lo que puede parecer ser un problema ahora, ¿dónde estás.

Pregunta: Intra-terrestres se citan en la multidimensionalidad o ilusión?
Usted debe entender que cuando hay una forma de asignación, está la experiencia de la conciencia, que es limitada o multidimensional. Todavía necesito saber si estas formas de vida están en una forma mutable o fijos. Como ustedes saben (después de que haya leído o escuchado), el Absoluto puede ser con forma o sin forma. Hay en este mundo llamado Tierra, interpenetra múltiples estados de conciencia. Nosotros, los humanos están en una bolsa de comida en una bolsa mente con grandes dificultades para liberar esta percepción, la conciencia y la experiencia. Por contra, hay formas de conciencia que habitan en formas menos rígidas que las personas y puede, a voluntad, retirar dicho formulario para entrar en otra forma. La forma de la palabra ya es una indicación de un límite, porque no es que de esta forma y no de esta forma. Todo es si la conciencia va más allá del observador más allá del control, y por lo tanto, de alguna manera tiene acceso a lo absoluto o no. Toda la diferencia a este nivel. Es decir, un ser humano, un hermano o hermana, es muy capaz, como he mostrado, para entrar en el Absoluto que se introduce en su ilusión. Escriba aunque Illusion está contenida en el Absoluto. De nuevo, esto es una cuestión de punto de vista, mirada, Conciencia, pero por encima de todo, está relacionado con la posibilidad de no depender de una forma de ser, pero, de alguna manera, poder experimenta cualquier forma, como la falta de forma.







La persona humana como la persona en la Tierra no puede ser absoluto como absoluto. También hay formas de vida que no tienen nada que ver con los seres humanos, que se interpenetran Ilusión y realidad en la que usted está todavía. El truco está en que vivimos es una ilusión, no como creencia, sino directamente como comprobar el estado más allá de cualquier llamada absoluta o Ultimate. Confinamiento Dimensional en esta tierra, es la esencia de lo humano, porque el programa (si así puedo expresarme) la vida le fue amputada. Hay otras formas de vida en la que el programa no se han cortado, donde la conciencia misma (si se me permite decirlo) de la fuente, como Brahman, como Para-Brahman, se incluye en este formulario, pero no se limita a esta forma. Tomé el ejemplo (hace algún tiempo) la cebolla con distintas capas. Una capa es un cuadrado, puede ser consciente de otros lugares, es decir, las otras capas, pero también puede eliminar todas las capas y se encuentra que la cebolla no existe. La única diferencia es la posibilidad o no de pasar de una forma a otra, hasta que lo informe. La única diferencia es, de nuevo, el punto de vista. Así, en lo que se llama el pueblo Intra Tierra, existen diversas variedades que no son conscientes de sí. Una vez más, la única manera de entender esta es la vista o la ubicación de los ojos. Mira, por supuesto, no tiene nada que ver con los ojos, nada que ver con la percepción, pero el mecanismo es el más íntimo de la conciencia proyecta una determinada capa de la cebolla.





Pregunta: cuando surge una pregunta, tengo una especie de abandono de la ansiedad o la curiosidad, como si en el fondo no tenía ninguna importancia, a pesar de la resistencia.
Lo que llamas resistencia?
Respuesta: personalidad resistencias.
¿Cómo puede obtener resistencia si te Determina la resistencia viene de la personalidad? Tú perteneces?
Respuesta: No.
Así que en realidad, no tiene importancia. Estamos mucho más allá de dejar ir, dejar ir porque todavía es una acción, y no se veía. Así que crees que puedes dejar ir, es solamente para la persona y la persona que juega. El momento, como usted dice, ante la pregunta surge "¿por qué preocuparse", que ya ha dado un gran paso. Incluso si jugamos el juego de preguntas y respuestas, sabemos que estas preguntas y respuestas pueden ser infinitas. Son un medio para deconstruir las ilusiones, creencias, y como usted ha dicho, las resistencias. Una vez que el juego comienza a ser visto por mover los ojos, entonces sí, te das cuenta y te dicen que es inútil porque no hay duda, como no hay respuesta, no se puede entregar (con el tiempo) ilusión, en su totalidad. Sólo en esta forma de conciencia, llamado "¿por qué preocuparse", es decir la verdad. Como ya he dicho, deja la bolsa de comida para vivir su vida, que esta bolsa mental con su vida. Hemos de tener en un primer paso, para ser el observador, el testigo y, en el proceso de desidentificación, se dará cuenta por sí mismo el "¿por qué molestarse" desaparecerá, dejando espacio para lo que usted está más allá del Yo Soy. Como he dicho, esto no es un juego, es el movimiento de la vida. Esto es esencial.









Pregunta: El estado que cada uno de nosotros va a llegar ya está determinado, ahora?
¿Existe una condición que cumplir? Por supuesto que no. Hay, por supuesto, lo que llamamos destino sino que son un reflejo del estado de su conciencia. Es que su conciencia es la experiencia? Es que su conciencia es la evidencia? Es que su conciencia está en el cumplimiento? ¿Es que tu conciencia es el cambio de perspectiva? Todo esto se corresponde con el proceso de externalización, limitado o no. La verdadera pregunta es: "¿Cómo puedo evitar que un formulario es que ya no necesito este aspecto", porque cualquier forma es un límite y una frontera donde la conciencia está contenida, que figura en todas las sentido. Cuando la conciencia está flojo, hay un proceso de deconstrucción en el que nada se puede tomar. Este es nuestro estado natural en absoluto. ¿Puedo usar esta imagen sin tener mucho la noción de teatro: un día, usted está fuera de su estado natural es Absoluto o Brahman. Usted, de alguna manera, creó conciencia, a través de un proceso de identificación. Fue más lejos pero más limitado. La conciencia ha tomado el juego de esta limitación, pero no son ni limitar ni conciencia, ni el observador o testigo.

Al considerar que en verdad hay un destino para usted, o un estado, para adquirir o manifiesto considera que esta es una extensión de lo que eres, llamado Conciencia. Esta conciencia puede volver a la absoluta o decidir que prosiga el límite, pero con la conciencia de haber llegado de alguna parte, que no es la conciencia, sino la Esencia. Esto es profundamente diferente. Por lo tanto, la determinación depende, también, que su propio punto de vista. No hay determinismo, no hay libre albedrío en el Absoluto. Para que usted sabe dónde está su libertad, ¿dónde está tu sed de experiencia, en definitiva, ¿dónde considera usted que en su forma y en su camino? Hasta que su punto de vista que va a decir que no hay un camino y su esencia siempre ha estado ahí. Simplemente, no se conocía. Mientras haya sed de la Conciencia, sea lo que tu conciencia es la libertad absoluta mayoría. Pero esta libertad no es estar libre o liberado o Conciencia Absoluta tan pronto como allí siempre hay forma, no hay un límite. Pero es diferente de ser limitada o dependencia eco en absoluto que se limitará sin resonancia con y sin dependencia Absoluto. Surgen todas las ilusiones, experiencias y Dimensiones. El Absoluto contiene todo esto, pero no se puede limitar a una de estas partes. No pretendo hacer, yo puedo decir que sólo el Absoluto es absoluto, aun cuando contenga todos los partidos y todas las ilusiones. Si lo prefiere, el Absoluto es lo que subyace a toda manifestación, cualquier forma, cualquier tamaño, cualquier y todo estado no. Así lo llaman amor y apoyo como un agente vector de todos los experimentos como la experiencia de lucro.






Pregunta: ¿dónde estoy cuando vi momentos como inconsciencia?
No eres más que sin ninguna forma, sin ninguna localización. En cuanto al sueño, es absoluta. Es precisamente en estos momentos cuando la personalidad desaparece. Usted no tiene el sentido de identidad, no tiene sentido de una acción o hacer. Toda conciencia, como usted dice, desaparece. ¿Quién quiere saber dónde está, si no es la persona que tiene que identificar en el tiempo, en el espacio, en el experimento o en el formulario? Desde el momento en que la conciencia de la forma, el sentido de identidad que sea, desaparece, lo que se llama fracaso, llamo a la presencia último porque mis ojos no son tus ojos. Recuerda lo que dijo el comandante (ed: Michael Omraam Aïvanhov): "¿oruga o mariposa" ¿La oruga de mariposa sabe? ¿Es una mariposa oruga sabe? Lo que se denomina estasis, lo que viste como ausencia, es la Presencia última que es la transición de un estado a no estatal. Estos momentos están llamados a crecer en su duración e intensidad, porque en el momento que no se puede localizar dentro de una persona, dentro de la línea de tiempo de este mundo o Esta forma de estos pensamientos, se toca el Inefable. Sólo la personalidad necesita un testigo. El alma necesita un observador. Pero cuando hay más luz, u observador, o identidad, o la identificación sea posible mientras usted está allí. Pero en el momento que usted trate de redefinir a través de una explicación, la ubicación, la experiencia, a salir de lo que fuiste y lo que usted como la conciencia son remanifeste.

Sin embargo, usted puede intentar (si se puede decir) desde el punto de vista de la persona, que se le acercó, tocó o trascendido a través de efectos directos en su vida. Debido a que el momento es el "¿por qué molestarse" el momento está en vosotros, el sentimiento de inutilidad, de la inutilidad de la definición de lo que se vive, o lo que no se crea conciencia A continuación se acerque a su estado natural. La relación de la conciencia es un juego Este juego es terrible y patético a veces porque no hay forma de identidad y la forma (por definición es limitado) conduce inevitablemente al sufrimiento de su propio fin como una forma o una bolsa alimentos. En resumen, ¿cuál es la experiencia y el experimento con otros ojos, se vuelve absurda. Cuando usted oportunidades en este absurdo, este "lo que es bueno" (pero sin negar refutar esto como ilusorio entonces), este estancamiento lleva a ser lo que Es, es decir, Absoluta. Llene aunque siempre es conciencia y la experiencia que se definen una ubicación, un objeto, un objeto, un teatro, sino que más allá de la conciencia, no hay teatro o espectador o jugador, o incluso el teatro. Si lo acepta, cuando se le presenta, poco a poco, te darás cuenta de lo que he dicho.













Pregunta: El canal dijo que cuando fue absoluto, era una forma de conciencia aguda de este padecimiento. Ahora, usted menciona el Absoluto como una forma de conciencia.
El a-conciencia (que no es la Conciencia no) le permite introducir lo que eres. Pero ya en o entrar en la definición de lo que eres, lo que expresa esta siempre será la Conciencia. Es agudo, es más allá de la percepción. Esto es, por supuesto, más allá de una concepción o pensado ya que es naturalmente absoluta. En pocas palabras, cuando se encuentra, o que se encuentran, en efecto, hay una conciencia, es decir que lo Absoluto se revela a la conciencia del Absoluto porque siempre ha estado allí, para que podamos hablar de la conciencia, pero de hecho, ya no es cconscience. Pero como ya he dicho, absolutamente nada se puede decir con palabras. Cuando el formulario está allí con lo Absoluto, no puede haber ninguna pregunta, duda, cualquier pregunta. Esto es obvio. Buscar o encontrar esta evidencia está totalmente liberalizado, aunque la bolsa de comida, la mente bolsa todavía están allí. Pero la conciencia o la conciencia no está limitada o cerradas o estructurado de una forma, incluso si se mantiene. Hay una gran diferencia entre anunciar y proclamar que este mundo es una ilusión, y vivirla. Mientras existe una identidad, hay sufrimiento. Mientras existe una identidad, hay distancia. El Absoluto no conoce el sufrimiento, la distancia no, no importa lo que suceda a la salud mental o una bolsa de comida. Esto está más allá de la consciencia, pero tan pronto como una palabra se hace, el formulario aparece, incluso si la conciencia desaparece.

Pregunta: ¿Debe haber comprensión para llegar a lo obvio?
La evidencia es otra cosa que la comprensión. Como habrá entendimiento o comprensión, que se aleje. La evidencia es clara: no es la comprensión. Todo lo que es la comprensión (que pasa a través de la razón, a través de esta experiencia) está a una distancia de lo que eres. No comprensión puede conducir a lo que Es, porque esta búsqueda no es una estafa: se puede seguir indefinidamente, tu nunca. La evidencia siempre estuvo ahí, a la espera de una cosa: que deje de experiencia, entendiendo que te detienes y te permiten ser lo que eres. Pero usted no es el que experimenta, no eres el único que entiende que no eres la persona, no son los roles que desempeñan. No eres nada de eso. A medida que son absorbidos por lo que toca o lo que ve o lo que usted entiende, usted vive en el teatro y entonces usted está atrapado en una escena, paisaje, experiencia. ¿Está usted de que no se puede entender precisamente porque es obvio. Como no aparece y es que, en algún lugar, aún queda llevar a cabo una experiencia es la experiencia que usted dice y hace para hacerte creer que puedes hacerlo. Pero no se puede llegar hasta allí, porque nunca se fue. Usted nunca existió: que hiciste que el tiempo del proyecto, el espacio, la forma, dentro de la cual la linealidad no existe.

¿Está usted de que, desafía toda descripción, todo entendimiento, todos los ojos, y cuando permanezca en su teatro. La externalización en una forma (se tarda como cualquier otro), bloqueado o no bloqueado, usted misma trampa, la existencia de esta forma, ya que la identidad, la identificación con lo que creado. Pero esta creación no existe. A medida que su mirada se procede de esta forma y por lo tanto este confinamiento, está limitado por el propio formulario. Pero no creo que esta forma se puede negar que te va a tocar. El principio de refutación no lo es. Así que el momento en que se acepta que no se puede entender que no se puede experimentar el Absoluto, usted acepta el Es, desde toda la eternidad, de cualquier forma, de cualquier tamaño, en cualquier momento y cualquier espacio. Que se quiere, en este momento, tan obvia que puede reírse de sí mismo y de todas las formas y todas las ilusiones estos, pero no antes.

Pregunta: refutación, parecen ser una renuncia a tal trabajo, que a veces preferiría volver como antes, sin saber nada, y vivir la ilusión. Pero ya no se puede dar marcha atrás, ¿cómo?
¿Quién dice que han avanzado. ¿Quién te dijo que te has mudado, si es que la mente y el ego. Lo que ustedes llaman inocencia no es uno. Basta con decir que en algún momento, esta bolsa de alimentos no hacen preguntas y hoy demasiadas preguntas y él ya no pregunta. Y por lo que estamos hablando de invertir o volver a un estado anterior. Pero usted no es un estado, ni antes, ni hoy. Al considerar que estás en un viaje por carretera y que de esta manera, que te quiere dar la vuelta o llegar no importa, porque lo que nunca se mueven, se hizo nunca se movió. No eres más que un inquilino de una forma, que vino de la tierra y dejará en el suelo, que se utiliza para convertir los alimentos a otra cosa.

Como he dicho, la refutación no es un ejercicio mental, por no hablar de un trabajo. Al considerar esto es un trabajo, te cansas y, además, es usted, ya que usted habla de dar vuelta o marcha atrás. Por lo tanto, está de acuerdo en que nada ha cambiado y ver con claridad. Usted no es el que camina en un camino, no eres el único que quiere convertir. Eso es sólo las gesticulaciones de lo efímero, lo ilusorio. ¿Es usted que nunca se movió, usted es el eje de la rueda, el centro del centro, en todos los aspectos. ¿Está aceptado que ya no será necesario ni hacia adelante ni hacia atrás, ni dar la vuelta, porque nunca se movió. Que se mueve, esto es lo que gesticula. Lo que gesticula? La bolsa de comida o de la mente bolsa, nada más. ¿Está usted de que no se movió nunca, movido, experimentado nunca, nunca sufrió. Estás más allá de todo esto y sin embargo contener todo. Es preciso, en efecto, más allá de la noción de juego o el concepto de trabajo. No es ni lo uno ni lo otro. Hágase la pregunta de lo que eres. Y cuando digo "¿Está usted de que" esto no es "quién eres", porque entonces usted me puede decir: "Yo soy una persona", "tengo una edad". Pero nada de esto, porque lo que nunca se mueven, que se movió nunca, que nunca ha viajado, que no tenía necesidad de mover o dar la vuelta.








Pregunta: ¿Podemos decir que los minerales, las plantas y los animales viven el Absoluto?
Ellos son el Absoluto. No se puede vivir del Es Absoluto, tú. No pueden vivir el Absoluto, lo son. El átomo, un sol, un planeta, un ser humano, una forma demoníaca, una forma de luz, no hace ninguna diferencia. Sólo mirar dividido, fragmentado, ve una diferencia y vio la diferencia. Si se detiene todo lo que se experimenta cuando uno se detiene a ver diferentes formas, estructuras diferentes, programas diferentes, por lo que se acercan a lo que eres. Escriba a pesar de todos los experimentos, los experimentos son sólo un reflejo de lo que eres. El día en que la bolsa de alimentos, esta bolsa mente desaparece definitivamente, ¿qué queda? ¿Está usted de eso. Y lo que eres, ¿hay conciencia de una hormiga, un ser demoníaco o un ser de luz? No, no hay nada, es decir, es todo. Entender que cualquier experiencia es sólo una proyección del centro de lo que eres. Sólo la conciencia se separa y reúne y límite, también. Pero la reunificación no es absoluta. Recuerda lo que te dije, hay dos preguntas: cuando el Absoluto es, sin duda puede existir, porque vive más allá de esta forma, más allá de cualquier bolsa, más allá de esta mundo, más allá de todo el mundo, más allá de cualquier dimensión, en lo que algunos han llamado Stars "Shantinylaya" (la Morada de la Paz Suprema). Cuando estás presente, escribe que el resto son sólo proyecciones del centro Es usted: hormiga, como el sol, como el planeta, como un ser demoníaco dicho, o les dice como una luz. Una vez más, y yo sólo puedo repetir, es todo acerca de la visión y punto de vista. ¿Dónde lo pongo? ¿Dónde encuentra? ¿Eres este bolso? ¿Es usted consciente esto? ¿Está usted de esta experiencia? Hágase las preguntas correctas.

Pregunta: ¿el universo es también una proyección del centro de nosotros mismos?
Exactamente.

Pregunta: ¿por qué es que el canal está gritando en voz alta para que sirve?
Me refiero a lo que he dicho esto dos entrevistas. No está gritando que es importante es el impacto en términos de lo que ustedes llaman sus oídos. Vibración obtenido saturar sus sentidos, porque los sentidos, sean las que sean, pertenecen a la experiencia. Se trata de una deconstrucción. Realizar esto permite precisamente para que usted pueda estar más cerca de lo que eres. El impacto en su conciencia, como su estado de vibración se llama, es profundamente diferente, como puedes oírme, incluso sin oír, sin entender lo que se lee más adelante. La experiencia en hacer y se apoderan de ti por ti mismo. La vibración de lo que llamamos arte, forma parte de la lógica que se llama vibración, estado multidimensional. Como he dicho, a menos que sepa más o golpeado se sienta, mejor es. Recuerde que el propósito de nuestras diversas discusiones entre nosotros y el propósito o función de alguna manera estar más cerca de lo que eres. La saturación del significado de los cinco sentidos es un elemento importante para capturarlo. El límite de su forma, cada forma humana está incluida en lo que se llama un cuerpo ilusorio llamado cuerpo causal. Este cuerpo causal o cuerpo última ilusión es sensible a los sonidos. Por eso.

Pregunta: ¿Puede estar en buen estado, en la vida diaria, que son todo lo contrario, es decir que vuelve a aplicar, de alguna manera, nuestra personalidad?
Cuando usted habla, expresa la personalidad, que se expresa como palabras aprendido o lo que las palabras utilizadas. Hace algún tiempo, uno de los ancianos le dijeron imágenes. Es lo mismo para todos los sentidos, ya que los sentidos pueden tener experiencia de propiedad a través de la conciencia. Por ello, muchos seres en el camino, o ser pensante, ha hablado de la meditación, por lo que los sentidos están en reposo, para encontrar el "yo soy". Mi objetivo no es una sola: está más allá del "yo soy" y por lo tanto no acallar los sentidos, pero para saturar los sentidos. El cuerpo causal está relacionada con el sonido. Tomando la forma, la bolsa de comida está vinculado a un programa. Este programa, antes de estar en la célula, que es en la forma de organización. Esta organización depende de su forma. El silencio de los sentidos (y por tanto los sonidos silencio) le pone en la posición del testigo u observador. Este es un paso. El Absoluto no es un escenario: es incluso la desaparición del observador y el testimonio del sujeto como objeto. Este es el final de la ilusión.








Pregunta: ¿Podría alguien hacer sonidos que tienen el mismo efecto de saturación?
Usted puede hacer tanto como yo, porque (tan pronto como usted se satura) Proveedores: si escucha lo que yo hago, ¿qué sucede? Usted se dará cuenta por sí mismo, que los pensamientos no puede nacer. Sonido (no todos, pero sus sonidos) se deconstruir la deconstrucción y permite que la mente y te hace, de alguna manera, fuera de la escena, te hace darte cuenta de que no eres el único que juega en el escenario, pero tú eres el espectador o testigo u observador. Cuando su atención o asistir a una obra de teatro, ¿qué está pasando? En este momento, te olvidas de qué? Sus preocupaciones, su persona. Usted es, como dicen, inmerso en un espectáculo. En un momento dado, el programa que te molesta. ¿Qué estás haciendo en este momento? Se sale del teatro. Es lo mismo con el testigo, el observador del sujeto al objeto, para el teatro, en su totalidad. Lo que puede parecer detestable, que puede molestar, simplemente hacer la pregunta: ¿cuál es detestable, lo que le molesta, si no la propia persona? Sino que va más allá del individuo. La conciencia es la vibración, se ha dicho. Pero la conciencia es también un sonido. Hay sonidos que aumentan la conciencia, hay sonidos que se pierden la conciencia, más allá del más allá agradables o desagradables.











Pregunta: ¿Cuál es la diferencia entre la luz y el Absoluto?
La luz es una emanación. La fuente de luz. El Absoluto es el vector y el apoyo de la Luz y la Fuente. El Absoluto no puede limitarse a la luz. El Absoluto no puede limitarse a la Fuente. Porque, ¿quién dice fuente dijo origen y así difundir la luz, como sonido. Pero esto no puede ser propagado por el Absoluto. El Absoluto contiene la Luz. Se podría decir que lo apoya, transmite e incluso la Inteligencia de la Luz no puede estar presente, ya que es compatible, llevado, transportado por el Absoluto. El Absoluto está más allá de cualquier definición, más allá de toda luz, al igual que cualquier sombra, cualquier límite ilimitado, como lo finito a lo infinito. Todo lo que puedo decir es que lo absoluto no está definido. La luz es un calificativo que es la luz visible a la bolsa, como la Luz que es invisible para ti: esa Luz vibracional en sus ojos, no es tan ligero como el agujero negro, el hecho mismo de la inversión, debido a la experiencia. Debido a que cualquier proyección en un formulario requiere iluminación. Si no había luz, vería cualquier forma. Tomé el ejemplo, hace algún tiempo, alguien se volvió en una habitación oscura, sin luz, y tomó una soga con una serpiente. Cuando llega la luz, la confusión continúa. Esta es la acción de la luz vibratoria. La iluminación de la cuerda de muestra que no era una serpiente. Por lo tanto, sin luz, no hay experiencia. El amor lleva a la Luz. No puede haber conocimiento, experiencia, sin el juego de sombras y luces. El Absoluto contiene la luz como la sombra, como la materia oscura acerca de calificar para esta Luz.

Pregunta: En comparación con la imagen de la serpiente y la cuerda, es posible que la comprensión es la serpiente que se ilumina con la luz?
Ni lo uno ni lo otro. De hecho no hay ninguna cuerda o una serpiente o luz u observador. Este es otro juego de proyección de la conciencia, pero el paso de la luz en realidad puede ser un requisito previo para la Ultimate. Pero repito que entender que la cuerda no era una serpiente, eliminar la emoción, pero no elimina la ilusión. Me parece que, en Occidente, Cristo le dijo que usted podría tener todas las explicaciones, el conocimiento de todos los misterios, mostrar todos los carismas, todos los milagros que producen, si se perdió el amor, lo hace inútil. Amor, pero no en el sentido de que el oído humano y similares, pero el Amor en sentido absoluto: traer, apoya y lleva a la Luz, como la física de vibración. Como crees que va a llegar a comprender el Absoluto, no lo entiendo.

Pregunta: el sonido de un gong o un plato de cristal puede llevar a la saturación que ha mencionado?
¿Alguna vez ha observado una gran cantidad de personas que oyeron hablar y ser absoluto? No. El sonido es vibración, el sonido se puede abrir, pero la saturación del Hijo, como yo se realiza necesariamente por la voz (ya sea cantando o con un instrumento). No hay ninguna máquina, ningún instrumento, ninguna técnica para ser lo que eres. Recuerde que es siempre la persona que desarrolla estrategias, esquemas, simulacros de creer en algo que se llegó. Pero no se puede llegar a ninguna parte. Cuando todo lo que se conoce desaparece, entonces eres lo que eres. El problema es que usted todavía cree que necesita experiencia, es necesario caminar, usted necesita ir, tiene que entender, tiene que trabajar, por lo que son. Es precisamente para detener todo esto te hace ser lo que realmente son, no como un concepto, no como una idea, no como conocimiento, sino como la única verdad posible.

No tenemos más preguntas, gracias.
Por lo tanto, tengo algunas preguntas. Si tenemos tiempo y su tiempo. Así que el que quiera responder a mis preguntas, lo hace.

Pregunta BIDI: lo que el Absoluto?
Respuesta de un participante (e) (s) que contiene todo.

Pregunta BIDI: y lo que "lo" que contiene todo?
Respuesta de un participante (e) (s): soy yo.

Pregunta BIDI: ¿quién es usted?
Respuesta de un participante (e) (s): Absolute.
Respuesta BIDI: Recuerde que el Absoluto no puede ser definido, está más allá de cualquier estado, cualquier experiencia, que es el centro del centro. Así se puede definir de alguna manera, el Absoluto. Usted puede, de hecho, ese ser, y el ser, que no tienen una certeza, no una demostración, sin entender, pero instalar usted, realmente, en que todos somos. Y no puede estar sujeto a cualquier pregunta, duda, el más mínimo cuestionamiento. Esta no es una experiencia, no es un estado, no es una definición, es algo que está más allá de la conciencia, más allá de la experiencia, más allá del placer, más allá del sufrimiento. Esto es en realidad ser, sin embargo, en la forma, el Ser sin forma.

BIDI pregunta: ¿cuál es la manera más favorable para vivir? El mejor enfoque si te gusta más? ¿Quién va a responder?
Respuesta de un participante (e) (s): Para la refutación de todo lo que se sabe.
Respuesta de un participante (e) (s): Sleep.
Respuesta BIDI: Usted puede decir. Cuando el mundo desaparece tan pronto como el sentido de identidad (una persona en un papel en las ideas) es no, entonces usted es Absoluto. No hay ninguna diferencia significativa, perceptible entre ser absoluta y el sueño. La diferencia se produce después y también se puede imaginar que desde el primer momento en que ir a dormir, te preguntas dónde estás, quién eres. Aquí Absoluto. Pero en el momento que estás despierto, te hizo suya la ropa, la forma, la idea y la identidad. Y luego está más absoluta. El momento de la transición del sueño a la vigilia, antes de la aparición del sentido de lo que está en este mundo, es exactamente el estado más allá de cualquier estado, en el que el Absoluto está en una forma, y ​​que, en todo momento. Ya no es atrapado por los sentidos, por la identidad o cualquier cosa de este mundo, y sin embargo, por supuesto, rechazar este mundo. No es indiferencia, es mucho más que el desapego, es el Absoluto.

BIDI pregunta: ¿Quién puede decirme cuál es el "Yo soy"? Observo, sin embargo, que sus respuestas ante el "Yo soy" sólo es válido si no se agrega de nuevo: ". Soy yo soy esto o aquello" Porque tan pronto como usted dice "yo soy esto o soy yo que," en la que yo, personalmente, es más en el "Yo Soy". ¿Qué es el "yo soy"?
Respuesta de un participante (e) (s): Este es el Yo.
Respuesta de un participante (e) (s): Esta es observado.
Respuesta BIDI: es el observador. Al silenciar los pensamientos, cuando la bolsa de comida no te necesita, sin desaparecer, cuando hay más comprensión de lo bolsa de comida, la mente, los pensamientos, las ideas, entonces Yo es allí. Pero el yo no es el Absoluto, de la misma manera que el "yo soy" no es absoluto. Son enfoques. Si usted dice: "Yo no soy ni esto ni aquello", entonces usted es Absoluto. Es un principio como refutación, que se asemeja a una desidentificación de todo lo que es efímero.

BIDI pregunta: ¿Cómo se puede describir como acercarse a la conciencia del Absoluto?
Respuesta de un participante (e) (s): La presencia infinita.
Respuesta BIDI: esta es la última etapa antes. Pero el Absoluto puede ser descrito como una conciencia-, que es diferente de inconsciencia.

BIDI pregunta: ¿qué es el conocimiento?
Respuesta de un participante (e) (s): ignorancia.

BIDI pregunta: ¿Cuál es la ignorancia?
Respuesta de un participante (e) (s): la búsqueda.
BIDI Respuesta: La ignorancia es absoluta. "Bienaventurados los ingenuos", dijo (nota: Cristo)

BIDI pregunta: ¿tiene alguna otra pregunta?

Pregunta: "Yo soy" es el Ser o el Absoluto?
El "yo soy" se puede comparar con la Presencia Ultimate, antes de que el algo absoluto,.

Pregunta: ¿cómo vivir el "Yo Soy" sin lugar a dudas?
Como usted mismo olvido.

Pregunta: ¿qué puede inclinar los momentos cuando vimos esta supresión, con momentos en los que hemos visto esta identificación?
La desaparición del Yo. Algunas estrellas testimonio de lo que ellos llamaban la humildad y la sencillez. Tiene todos los elementos de lo que te dije. Siempre que hay una voluntad personal, esto refleja la existencia del yo y por lo tanto el ego. El ego quiere jugar a traer la Luz, el ego quiere jugar a través de un camino. Recuerde que el Absoluto no se ha movido.

Pregunta: si nunca lo Absoluto se movió, ¿significa eso que nunca creó la ley?
El Absoluto no puede crear ninguna ley. Fuente creó una sola ley: la Ley de la Gracia y de Acción de Gracias, que no depende de ninguna reacción. Pero el Absoluto no puede ser una ley, ni crear ninguna ley.

Pregunta: lo que pasa por la conciencia-la conciencia?
Esto no es un paso. No existe una solución de continuidad. A-conciencia y la conciencia: nos basta con decir que una conciencia se manifiesta tan pronto como la conciencia ya no existe. Esta es la deconstrucción, la refutación de todo lo que es efímero. La conciencia, si lo prefiere, nació la conciencia. Pero la conciencia no puede conducir a una conciencia-no hay pasaje. Para ello, la conciencia debe desaparecer. El abandono es la Luz, Abandona la personalidad, la negación, la refutación, el cambio de look, que, si se puede decir eso. Por contra, por supuesto, existía un pasaje de una conciencia a la conciencia, ya que nace y el observador, el testigo, el sujeto y el objeto. La desaparición del objeto, el sujeto, el testigo, el observador, la conciencia y termina en ese momento, una conciencia a aparecer, no antes. Este es el ejemplo de cubo de la rueda y la rueda gira alrededor de un punto fijo.

Pregunta: Si la refutación no es un acto mental que rechaza o refuta qué?
Personalidad. Esto no es una acción mental. ¿No es un juego Es un proceso de liberación que tiene como objetivo hacer desaparecer la lógica de la personalidad. No puede resistirse a lo efímero, que está ahí. Usted no puede resolver, de alguna manera, la ecuación del Absoluto por la persona que crees que eres. Refutación utiliza personalidad. Esto no es un juego mental, porque precisamente, es la mente desaparecen. Debido a que la mente sólo puede basarse en suposiciones falsas. Si se pone fin a estas suposiciones falsas, la mente no puede confiar en nada. Existe el principio de refutación. Así que por supuesto, ya que sus ojos no cambió, se llama a los mentaleries, como si se tratara de baratijas religiosas. Pero este es un punto de vista. Llegará un momento (que es tal vez ya vino), donde los saltos absolutos, ya que la personalidad no puede controlar de alguna manera, este Absoluto. La refutación es el medio. Por supuesto que en un principio puede parecer que funciona, esto puede parecer tedioso, pero es la personalidad que dice eso. Porque en realidad, porque es agotador, pero es la meta.

No tenemos más preguntas, gracias.
BIDI luego gracias también. Yo dije que voy a tener la alegría y el placer de ser tú, por lo que usted llama Alineación y por lo tanto estarás conmigo. Por eso les digo en unos momentos de su tiempo. BIDI te saludo. Nos vemos pronto.

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